Unicef Heroes Day : On l’a fait

Il y a un peu plus d’un mois maintenant, je suis tombé sur l’annonce de la première course « virtuelle » organisée par Unicef, Unicef Heroes Day.

Quel est le concept ?

Chaque coureur peut s’inscrire sur le site http://www.unicefheroesday.com pour créer son profil et s’inscrire pour une course mondiale qui se déroulait le 19 avril 2015.

Chaque coureur, lors de cette course devait courir avec son application GPS favorite et coupler le compte de l’application (Nike Running, Garmin, MayMyRun, Polar, etc…) pour que son parcours de 10 km soit comptabilisé, chronométré et classé.

Cette course se déroule par équipe de 4 personnes maximum : ainsi il est possible de créer une équipe et d’inviter ses amis et ce même si ces derniers sont à l’autre bout de la France ou du Monde.

Dans les semaines précédant la course, les coéquipiers peuvent également comptabiliser des kilomètres pour chaque course avec la même application mais également participer à des défis (par exemple chaque membre de l’équipe doit courir 10 km cette semaine ou 6,5 km ce week-end).

Au final, trois classements sont réalisés pour les équipes :

  • Nombre de km parcourus
  • Temps moyen de l’équipe le jour de la course
  • Fonds levés (puisque l’objectif de cette course était de lever des fonds)

Voilà,ça c’était le concept.

Maintenant mon retour.

L’esprit d’équipe

En quelques jours j’ai réussi à monter une équipe. Je ne cherchais pas à avoir une équipe de « flèches « et l’idée n’était vraiment pas de jouer le chrono. Je voulais surtout essayer de monter un groupe sympa avec des gens qui aiment courir. Je viens personnellement de très loin sur la course à pieds et je cherche avant tout une motivation et les amis, la convivialité, ça aide ! Trois amis se sont mobilisés : un parisien, un chartrain, un alsacien, et moi donc sur Toulouse. Ça a été vraiment super de nous booster un petit peu sur les kilomètres courus, de regarder les kilomètres de collègues et de se bouger parfois en ce qui me concerne pour faire une sortir. Nous avions des niveaux très différents et à aucun moment le challenge sur le temps n’est intervenu. Aucune pression. On faisait tous ça pour le plaisir étant déjà coureur.

De par mon boulot je voyage pas mal et finalement j’ai plus d’amis à Paris, en Alsace ou ailleurs qu’en Midi-Pyrénées, du coup cette application et et événement arrive vraiment à insuffler un esprit d’équipe même à distance et offre surtout les moyens de se projeter dans une vision d’équipe des résultats aussi bien pour les entraînements que pour les temps.

Humainement cela a été une expérience très enrichissante pour moi qui court depuis peu longtemps.

La course connectée

Unicef Heroes Day repose sur une base technique fournie par Running Heroes. Running Heroes est un site qui fonctionne exactement sur le principe décrit : vous vous inscrivez sur le site qui capitalise chaque kilomètre réalisé avec votre application GPS, ce qui vous permet de cumuler des points et de bénéficier de réduction sur des inscriptions à des courses ou sur des produits.

De plus en plus de coureurs utilisent des applications de running ou des montres GPS. Running Heroes et donc Unicef Heroes Day, prennent en charge la plupart des applications de running.

J’ai trouvé un point qui m’a un peu déçu ; il faut impérativement courir en extérieur. En intérieur avec un foot pod sur un tapis, cela ne fonctionne pas. Pour éviter la triche sans aucun doute mais bon disons qu’avec un foot pod normalement il est difficile de tricher.

Vraiment rien de grave puis au final cela m’a forcé à sortir mes fesses en plain air.

Le suivi

Le site de visualisation et de suivi des courses est très bien réalisé allant à l’efficacité. Classement et suivi de chaque équipe, kilomètres parcourus pour chaque TeamMate.

Pas d’application dédiée mais le site est clairement compatible avec les mobiles et est bien suffisant.

L’innovation

Je teste pas mal d’applications de course et de wellness en général et à ma connaissance c’est l’une des premières qui permette de bénéficier de suivi par équipe et ça c’est vraiment génial. J’aimerais beaucoup pouvoir bénéficier de fonctionnalités de e type sur les applications que j’utilise pour avoir une vue « équipe ».

Innovation aussi pour cette course connectée. C’est je pense une première. C’est top. Ça demande au final peu de budget je pense et cela pourrait vraiment permettre d’organiser des classements q’équipe sur le plus long terme à travers des événements réguliers. Hebdomadaires par exemple soyons fou 🙂

Les résultats

On va pas se mentir, à la fin, comme beaucoup je pense on a quand même regardé les résultats. La team RunInFrance se positionne approximativement 124ème sur les 2600 équipes inscrites. Pas dégueulasse. Alors oui, je crois qu’on peut dire qu’on était content de nous. Content d’être sortis tous les 4 courir ce même jour.

Maël, le plus matinal d’entre nous a mis la pression direct en claquant son meilleur chrono sur 10 k et en tombant en dessous de la barre des 40 minutes. Autant dire que pour nous autres c’est l’avion de chasse de l’équipe. Le reste de l’équipe fait des temps tout à fait honorables. Tout le monde joue le jeu et se met un peu la pression sur la course ce qui au final nous donne un temps moyen de 45’39 » et 25 centièmes.

De mon côté je me motive pour sortir courir malgré le mauvais temps. Je me mets dans ma tête en condition de course / compétition mais clairement sans le monde sur la « ligne de départ » c’est quand même moins facile d’être à fond. Je fais un départ un peu fort. Je pars pour essayer dans ma tête de battre mon temps de 45′ sur les 10 k mais je pense qu’à aucun moment je n’ai les jambes et la forme suffisante.

#unicefheroesday #runinfrance

Je bats mon meilleur temps sur 5 km mais après je m’effondre sur les kilomètres 7 et 8, que je peine systématiquement à passer. Au final je bouclerai un peu déçu quand même sur un 46′ et des poussières.

Au final, une belle idée pour une bonne cause et une organisation dans faille.

En espérant que ce genre d’initiatives se généralise ou se pérennise.

L’avis de Jérôme

Je ne pense pas exagérer en disant que je suis un peu techno-addict et hyper-connecté (je suis un de ces dinosaures du web). Alors quand j’ai entendu parler de UNICEF Heroes Day, j’ai trouvé le concept génial !
Il fallait juste que ce soit bien réalisé pour que le truc prenne. Et ce fût très bien réalisé ! Le site de l’événement est simple et efficace. Et pour ma part, tout a fonctionné immédiatement : comme j’étais déjà inscrit sur Running Heroes, j’ai privilégié cette option pour m’inscrire et l’accès à mes données de running enregistrées sur Runtastic étaient immédiatement disponibles ! Bravo la technique (sans oublier que de très nombreuses applications de tracking d’activité étaient supportées).
D’un point de vue pratique, il y avait vraiment de très bonne idées, telles que la période d’entrainement pendant laquelle on accumule les kilomètres, ou encore les défis à relever régulièrement. Je voudrais également saluer la communication autour de l’événement qui était vraiment très bien dosée : ni trop, ni trop peu.

Deux petits points négatifs pour moi :

1/ Dommage que les kms accumulés lors de l’entraînement ne commencent qu’à partir de la date d’inscription Je ne trouve pas cela très équitable et pas très logique, non ?
2/ Avec ce concept j’ai eu du mal à me mettre en mode compétition : pour être honnête avec mes co-équipiers, je faisais un peu une sortie comme tous les jours… tranquille.. puisque j’ai même poussé le vice jusqu’à faire 14kms au lieu des 10 nécessaires… quelle idée ?!
QUOI QU’IL EN SOIT, C’EST UN CONCEPT GÉNIAL ! À RENOUVELER !

Jérôme Charron, Equipe RunInFrance :)

L’avis de Mael :

Utilisant le service Running Heroes, j’ai très tôt été informé du challenge Unicef Heroes Day. Mais je ne me suis pas inscrit immédiatement : il fallait courir un dimanche, jour où je ne cours que rarement (si ce n’est pour faire une course, ce qui ne m’arrive que 2-3 fois pr an), préférant dévoluer ce jour à ma petite famille.
Si le concept m’avait immédiatement plu, je n’avais pas franchi le pas de l’inscription. Mais ce n’était pas si grave : Fred s’est chargé de me motiver. A partir du moment où il m’a sollicité, ça m’a paru évident de participer !
Le petit couac, pour moi, a été technique : le code pour rejoindre l’équipe de Fred ne fonctionnait pas (le bug a finalement été réparé [Remarque de Fred justement : c’est entièrement ma faute : jeme suis gouré à la création du compte et cela a créé un nouveau compte Running Heroes, j’ai du demander au staff de faire la bascule sur mon ancien compte et l’ID du groupe était perdu en chemin. Le staff super réactif a réparé ça sous 48 h] ), j’ai donc été le dernier à rejoindre l’équipe. Comme Jérôme, je trouve dommage – surtout en ayant été victime d’un bug de la plateforme – que les km parcourus avant de rejoindre l’équipe ne soient pas comptabilisés. Pour le reste, l’évènement, parfaitement décrit par Fred, a vraiment été bien pensé.
Le Jour J, je pars à la même heure que d’habitude : un peu après 6h30 (me laissant ainsi le temps de consacrer le même temps que d’habitude à ma famille). Je me lance avec pour objectif d’être rapide, mais sans trop de repères sur la distance (en course, je n’ai pratiqué que des semi-marathons). Le premier km, parcouru en moins de 4 minutes, me laisse penser que je suis dans le bon tempo ; de fait, je réalise quasiment chaque km en moins de 4 minutes. Et, malgré un léger ralentissement sur la fin (en raison d’un petit vent de face, pas violent mais un peu frisquet à cette heure matinale), je boucle mes 10 km en 39’20, améliorant d’environ 45 » mon temps sur 10 km. Par contre, j’ai tout donné sur la fin : ma course s’est terminée à 1 km de chez moi, je rentre en marchant tranquillement, sans même trottiner.
Au final, c’est pour moi une belle expérience : faire cette course en équipe a constitué une vraie motivation et m’a donné l’envie de renouveler l’expérience !

Mael Aka Bip-BipL’avis de Thibault :

Courir connecté pour la bonne cause, une première en ce qui me concerne ! Un challenge original qui mise avant tout sur l’esprit d’équipe. Pour moi qui cours depuis plusieurs années maintenant, c’était une manière de diversifier ma pratique de la course à pied. Miser sur deux tendances de fond (la démocratisation du running et celle des devices connectés) pour promouvoir une cause à défense, j’ai trouvé le positionnement très habile. Et surtout, derrière, un dispositif on ne peut plus simple : un système ouvert (pas d’application supplémentaire à installer, mais une synchronisation avec celles déjà disponibles sur le marché) et une liberté totale le jour de la course en terme de lieu et d’horaire. Rien qui ne vienne perturber les habitudes du runner régulier ! Une expérience très positive donc, en attendant la prochaine !

Retour sur la course 123Canal

Le 12 avril, Voies navigables de France (AKA VNF) organisait une course dans Toulouse au profit du Canal du Midi.

Les platanes du Canal du Midi souffrant d’une maladie vont devoir être massivement abattus et la replantation de ces arbres nécessite des fonds importants.

Bref, VNF s’est dit que vu que le running était un truc à la mode ils pourraient sans doute surfer sur la vague et demander aux coureurs de mettre la main au portefeuille en contrepartie de l’organisation d’une petite course.

Sur 3 distances, les coureurs et marcheurs pouvaient donc se positionner. 2,5 km de marche, 5 km de course ou 10 km de course chronométrée.

Rien à reprocher au processus d’inscription en ligne et le petit site mis en place à l’occasion donne plutôt confiance en l’événement.

12 avril au matin, après un plat de pâtes avalé la veille je me présente donc au lieu dit, en plein centre de Toulouse, à côté du Grand Rond et du Jardin des Plantes.

Les coureurs arrivent et le temps est de la partie. Un ciel bleu magnifique, un grand soleil et une température plus que douce sont au rendez-vous.

Les coureurs arrivent pour retirer leurs dossards et le premier couac : la file d’attente s’allonge au delà du raisonnable pour le retrait des dossards. Très intelligemment une seule file d’attente et un seul lieu pour les retraits de dossards et paquet marche, et courses 5 et 10 k.

Rien d’alarmant jusque là et l’ambiance bon enfant aidant les coureurs du 10 k se mettent en place sur la ligne de départ avec quasiment une demi-heure de retard.

Briefing de course et là, la méga claque : « Bonjour à tous, vous courrez sur route ouverte, la circulation n’est pas interrompue et le parcours pas protégé.  Respectez la circulation et les feux. » On a donc un génie à l’organisation de la course qui s’est dit qu’il allait lâcher 800 coureurs sur la ville et leur demander gentiment sur une course soi disant chronométrée de s’arrêter au feu. Nice guess Einstein… Regarde un peu ce que ça donne déjà avec des coureurs professionnels [Paris Roubaix : des coureurs franchissent un passage à niveau abaissé] et imagine toi une meute de coureurs amateurs respecter les feux rouges.

Grosse déception pour une course qui aurait pu être magnifique avec un tracé qui visite le capitole, s’attarde sur les bords de Garonne et longe le canal du Midi.

FEUUUUUUUUUUUUUUUUU!

Hoka One One Huaka M

Départ donné, tout le monde fonce en essayant de trouver sa foulée. J’accélère pour me retrouver plutôt sur la tête de course (à vue de nez les 100 premiers). Je commence très fort, détestant perdre du temps sur le premier kilomètre à devoir ralentir le pas pour ne pas rentrer dans un autre coureur.

Le parcours très joli commence par une descente sur les quais de la Garonne. C’est vraiment magnifique. Quelques questionnements quand même : on ne voit quasiment aucun bénévole sur le parcours aux embranchements et l’on suit donc la tête de la course en espérant que le parcours est ouvert et correctement suivi.

Toulouse, bords de Garonne

Le parcours nous emmènera par le centre ville historique et ses routes pavées, le Capitole, les allées Jean Jaurès, les berges du Canal du Midi et le grand rond.

Je tiens un très bon rythme pour moi à 4,32 minutes du kilomètre. Gardant de l’énergie sous le pied je me dis que je vais pouvoir accélérer progressivement sur les deux derniers kilomètres et refaire mon très léger retard sur le chrono. Et là ! La claque. Sans prévenir la ligne d’arrivée et une course qui s’arrête à 7,5 kilomètres.

On poireaute de longues secondes pour que l’on nous bipe et enregistre  le chrono (championne l’organisation qui ne doit pas connaître les technos RFID et le bip automatiqueau sol…)

La course est finie. 7,5 km en lieu et place de 10 et l’incompréhension la plus totale pour tous les coureurs dont certains étaient venus pour faire un temps.

Pas d’explication, rien de rien de rien. Une organisation absente. Un blaireau en costume de lin, cravate et chapeau dont la rémunération aurait sans doute permis de payer quelques précieux aides de camps fléchant le parours…

Erreur d’aiguillage sur le parcours visiblement. Pas très étonnant vu le nombre extrêmement limité de bénévoles sur le parcours.

France 3 mentionne « une erreur d’aiguillage, un balisage insuffisant ». Doux euphémisme pour parler d’un balisage inexistant. Pas un panneau, une affiche, une flèche.

Une grosse déception donc en ce qui me concerne sur cette course et beaucoup d’amertume car j’avais choisi l’option du Canal du Midi pour son aspect sympa et un peu caritatif alors que le même jour se déroulait le semi-marathon de Montauban. Une déception d’autant plus grande que je limite les courses que je fais à cause de ma blessure et que ce jour là j’avais tout ce qu’il fallait pour passer en dessous de la barre symbolique des 10 kilomètres.

Honte à vous Voies Navigables de France : les coureurs ne sont pas des pigeons  et ce que vous avez fait est indigne. Même si comme le dit Jérôme Fernandez, « le running est à la mode », en abuser est scandaleux. Payer 12 euros sur une course OK. Peut être même un peu plus si c’est pour une levée de fonds et un parcours vraiment sympa mais cela ne devrait jamais se faire au détriment de la sécurité et du sérieux surtout sur des courses que vous annoncez chronométrées. Cela veut dire des points de contrôle intermédiaires, un balisage rigoureux du parcours avec au moins quelques kilomètres affichés, un parcours balisé et sérieusement balisé et une prise de chrono instantanée à l’arrivée.

Très très en colère donc de mon côté contre eux qui profitent d’un mouvement autour du running en organisant des événements à la va vite dans l’amateurisme le plus total et au passage prennent quand même de gros chèques car bon 10 euros multiplié par 700 participants ca commence quand même à faire un peu de cash.

PS : inutile de dire que l’on ne sait même pas où et quand seront mis les chronos à disposition.

 

10 kilomètres de Colomiers

Le running est à la mode, en vogue… Même si le trail attire de plus en plus de coureurs, les courses sur route, en milieu urbain, continuent également à se développer.

Cette année Colomiers organisait son premier semi-marathon, assorti également d’un 10 kilomètres et d’une petite course pour les enfants.

Ayant un peu réajusté mon planning de course et d’entraînement, je me suis finalement décidé à m’inscrire sur les 10 km.

Le parcours plutôt plat et roulant, traversant la ville, les boulevards me semblait tout à fait à ma portée.

J’arrive donc le dimanche matin, de bonne heure pour éviter la foule et les embouteillages. Les bénévoles s’activent et reçoivent leur matériel. Tout se met en place.

C’est appréciable de voir le moment où tous s’activent. Et c’est vraiment important de le rappeler, si toutes ces courses sont possibles c’est grâce à tous ces bénévoles qui donnent de leur temps et permettent à cette communauté de regorger d’activités et d’événements. à 7 h 40 tous sont déjà sur le pont ou presque.

Le départ de la zone commerciale facilite la logistique pour le stationnement et pour les stands, et même si ‘est vrai que l’endroit est moins vivant qu’un centre ville au moins pas de galère pour ceux qui viennent de l’extérieur en voiture.

De mon côté, la forme est moyenne. Mon ménisque est endommagé. Fissure horizontale de grade 3. Le genou est douloureux et ne tient que grâce aux antalgiques. Je déteste cela car à part cette douleur mes jambes sont en forme et mon coeur aussi et je déborde d’énergie.

Avant l’opération qui se profile, je décide finalement de continuer à courir, advienne que pourra. Au moins mon ménisque aura fait son possible jusqu’au bout.

Le départ du semi se fait à 9 h 40. Toute l’organisation est à l’heure à quelques minutes près. Le ciel et le soleil sont magnifiques.

J’enfile mon casque sans fil et je branche mon album du moment : « Manual for a successful rioting » de Birdy Nam Nam. Cet album me file une pêche démentielle et son BPM élevé  mais non figé me permet de pousser fort tout en maintenant des moments plus calmes qui permettent aux muscles et au coeur de récupérer un petit peu. Lorsque je m’entraîne c’est l’album que je mets sur quelques titres pour pousser au delà de 15 km/h .

GO !

(min 4’20 »)

Situés dans le premier tiers des partants j’arrive  à ne pas perdre de temps. Ceux devant sont plutôt des rapides ce qui me permet d’être vraiment dans une groupe qui correspond à mon rythme. « Red Dawn Rising » me booste à mort, je me faufile et dépasse quelques coureurs. Le rythme de départ est élevé pour moi oscillant entre 13 et 14 km/h. Le premier kilomètre est bouclé à un rythme de 4’22 »

Je me suis fixé un temps de raison de 46 / 47 minutes et un temps un peu fou de 45 minutes ne pensant pas vraiment en être capable.

Kilomètres 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Mes jambes tiennent. Mon coeur aussi. Je tourne à peu près à 4’30 » Tout se passe vraiment bien. J’ai le sourire même si le souffle est un peu court.

La traversée de la place de la Mairie est un moment agréable, en plein centre ville même si les rues sont peu animées en ce dimanche matin.

Un photographe immortalise le moment 🙂

10 K de Colomiers - Mairie

Aux 7èmes et 8èmes kilomètres je m' »effondre ». Enfin, légèrement… je régresse à un rythme de de 4’48 ».

laps_colomiers

Les jambes sont lourdes et la tête commence à douter. Je ne suis pas sûr d’arriver à relancer. J’ai l’impression de perdre l’objectif de 45′ et j’hésite à redescendre sur terre et à baisser les bras pour partir plutôt sur 46 voire 47.

Finalement, en gérant au mieux le coup de barre et en minimisant le ralentissement je passe es deux kilomètres en limitant la casse. Il ne me reste plus qu’à donner tout ce que je peux sur les deux derniers kilomètres. Je repasse à un rythme de 4’30 » puis arrive à tomber en dessous sur le dernier kilomètre.

Je franchis la ligne d’arrivée vraiment content avec un temps de 45’10 ». Un résultat relativement inespéré vu mon état de santé.

10 K Colomiers - Arrivée 1

 

 

10 K Colomiers - Arrivée 2

 Les résultats

Quelques points sur cette édition des 10 km de Colomiers :

  • L’organisation était super. Vraiment. Rien à redire pour une première, et globalement pas grand chose à redire. Le running est vraiment une communauté extraordinaire. Un sport qui demande peu de moyens mais qui est sans concession et c’est les bénévoles toujours souriants et disponibles sont à la hauteur de ce sport qui est à mon sens un sport d’honneur pus que d’autre. Sans doute car la seule personne contre laquelle on doit lutter c’est probablement soi-même.
  • Un remerciement aux sponsors. Ouais parce que si la pub est pour moi utile c’est bien dans ces momentslà et que je préfère 1000 fois la voir s’afficher sur des lignes de départ que sur un écran quelconque ! Alors merci à Mc Donald’s, Décathlon de Colomiers, Carrefour Market, Running Mag, Chrono Start le partenaire inscription et les commerçants du Perget. Sans eux ces événements seraient sans doute beaucoup moins viables à organiser étant donné les contraintes de plus en plus nombreuses qui sont imposées aux organisateurs.
  • Une mention spéciale aux vidéastes et aux photographes. Franchement merci à eux. Je pense que tous les coureurs sont contents au final d’avoir leur photo sur la ligne d’arrivée et petit bonus un autre photographe couvrait la mi parcours du 10K. Merci à eux !!!
  • Le tracé relativement plat reste roulant avec également peu de virages. Il traverse la ville et s’étend aussi sur de grands boulevards. Cela reste toutefois du tracé urbain. Maintenant en ce qui me concerne cela a peu d’importance. Lorsque je cours je regarde assez peu les paysages. En tout cas pas sur une course officielle… Le tracé n’était ni monotone ni « dur ». Il permettait de se consacrer sur l’effort et pas sur les pièges au sol.

Mon équipement sur cette course et mon équipement de souvent d’ailleurs :

  • Mon iPone 6 car je ne sais pas courir sans musique, et accessoirement il me sert de passerelle pour partager ma session de course en live via Garmin Connect
  • Ma montre ForeRunner 920 XT que j’adore 🙂 et bien évidemment son cardio fréquencemètre
  • Mes chaussures Hoka One One Huaka M, des chaussures parfaites pour mon dos et mon genou flingué
  • Des chaussettes X-Socks
  • Un corsaire Gore
  • Un tee shirt Nike Dri-Fit
  • Une sacoche Raid Ligt et deux petites gourdesd’eau au cas où
  • Un casque sans fil Play2Run que j’ai depuis mes tout débuts de course à pieds il y a à peu près un an et demi

Ma session de course dans son intégralité sur Garmin Connect

Mes prochaines courses à venir :

Les courses d’Escalquens

Déca d'EscalquensLe 8 février 2015 au matin se déroulaient les courses d’Esclaquens sur les distances de 5 km et 10 km.

J’y étais.

Après quelques mésaventures survenues l’été dernier, j’ai repris l’entrainement un peu plus sérieusement et j’avais enfin envie de réaliser ma première course officielle. Escalquens étant à quelques dizaines de kilomètres de chez moi et proposant une distance de 5 km qui me semblait plus raisonnable étant donné mon état de forme.

Le processus d’inscription se déroule de façon – relativement – souple. L’occasion pour moi de découvrir l’univers numérique du business des courses. Si le site de l’association, bon pied bon oeil 31, organisant les courses d’Escalquens est un site amateur (cela ne voulant pas dire de mauvaise qualité que l’on s’entende), la gestion des inscriptions, de l’attribution des numéros de dossards, du paiement et de la mise à disposition des résultats est réalisée sur chrono-start qui semble être utilisé par de nombreuses courses.

Une fois les formalités réalisées RDV le 8 au matin à Escalquens.

L’organisation est parfaite : le retrait des dossards se fait dans une salle chauffée, café, trucs à grignoter, eau. Les formalités ne prennent que quelques secondes et les Gentils Organisateurs ont prévu quelques épingles pour les têtes en l’air comme moi.

Au fil des minutes la foule commence à affluer, et les places de parkings nombreuses, sont prises d’assaut.

Les traverses, pelouses, allées sont remplies de coureurs qui s’échauffent. Il faut dire que par 0 degrés, c’est pas con de s’échauffer. Mais je suis con. Et surtout mon genou est tellement border line que je préfère ne pas risquer le claquage avant la course. Quitte à me ruiner autant que ça se fasse cheveux au vent en pleine course.

Le départ du 10 km regroupe plus de 400 personnes. Il y a du monde et du beau monde même. Les premiers courront le parcours en 32′ et quelques. Et le parcours n’est pas une promenade de santé, affichant des dénivelés relativement important pour cette distance et pour de la course sur route.

Revenons à nos moutons. Enfin aux miens.

Le départ du 5 km est moins glamour. On a pas droit à la belle arche Décathlon (le Décathlon Labège étant le sponsor principal de cet événement) et au chauffeur.  Plus d’une centaine de participants  quand même. De mon côté le stress monte gentiment. C’est pas les championnats du monde mais j’ai jamais été dans cette ambiance course. Du coup dur d’avoir de points de comparaison, de repères. J’essaie surtout de rester raisonnable en me disant de bien regarder mon rythme au départ en ne partant pas trop fort e qui n’est pas forcément facilité par un départ en forte pente.

J’enfile le casque Play2Run, je refile mon coupe-vent à ma fille qui fait la gentille supportrice, et je pousse le bouton play de l’iPhone que je branche sur la liste MégaPatate. Gentil mix un peu speed de musique életro, de rock et autre. Courir sans musique je ne sais pas vraiment faire. Ca me vide la tête et cette playlist me file la pêche quand j’ai des coups de mou.

5K Escalquens

5K Escalquens

GOOOOOOOOOOOOOOOOOOO!

Ça bouscule gentiment mais on en sent certains qui sont à fond. Je suis gentiment en queue de file ce qui n’est pas forcément gênant avec une centaine de personnes.

Très rapidement la messe est dite. Les têtes d’affiche sont déjà loin, les coureurs assidus commencent à s’effilocher au milieu, et les coureurs occasionnels venus prendre l’air ne se mettent pas la pression et commencent la course à leur rythme.

Le parcours est agréable alternant plat, descente et deux montées qui cassent un peu le rythme.

Une mention spéciale aux bénévoles tout au long du parcours qui sont vraiment au top. Ça caille, ils ont les gros gants mais surtout des maxis sourires et des encouragements. Pour ça le déca d’Escalquens a tout bon. Et franchement quand tu commences à avoir une baisse de régime ça fait toujours du bien.

Perso je suis content de mon rythme. Bordel, j’ai la pêche. Je suis dans mes temps max sur cette distance et avec des coureurs qui sont dans mes moyens. Parti un peu vite selon moi,il semble que j’en  ai encore pourtant sous le coude. Aucune baisse de régime et chaque coureur qui est un peu devant moi me donne de la motivation pour relancer et essayer de le distancer. La machine est au top et du kilomètre 2 à 5 j’effectue plus d’une quinzaine de dépassements.

Craignant d’habitude les montées, je les attaque avec une FC plutôt basse qui me permet de mettre un peu de puissance dans la foulée en perdant peu de vitesse. Je surveille pour ne pas dépasser les 182, FC qui devient inconfortable et risquée.

Sur le dernier kilomètre et demi je suis un short vert. Une fille qui a un bon rythme. Je me cale dedans et sur le dernier kilomètre j’accélère progressivement. Dépassement. Arrive une grosse descente et je suis obligé de freiner à cause de mon genou qui supporte mal les foulées longues et tapant fort. Elle me dépasse. Je rajoute un peu de vitesse. Je finis un peu mesquinement la course une seconde devant elle. Pas particulièrement d’ailleurs l’envie de la doubler, je voulais surtout donner tout ce que j’avais sur la fin pour savoir où était ma limite.

FC F. Martinet 5K Escalquens

Je finis à bout de souffle mais jambes et genou en forme. J’aurais pu accélérer un peu plus tôt je pense et avoir un rythme moyen un poil plus élevé (en tout cas ce jour là.)

Gros sourire sur le visage et je finis 33ème avec un temps que j’estime honorable de 23′ 15 ». Mon record perso sur 5K.

En conclusion, une course très très sympa, avec une organisation et des bénévoles au top de chez top. Un parcours vraiment sympa même si j’avoue que pentes et côtes sont toujours pour moi un peu dures à gérer!!!!!

La première course officielle pour moi et beaucoup d’autres je l’espère à venir. Mais la prochaine sera sans doute sur 10 k 🙂

Voir aussi le feedback sur Running Trail, le super site des courses en Midi-Pyrénées 🙂

 

Reprise, break, rereprise… #galère

Ce mois de janvier et tout début février a été marqué par la reprise progressive de la course à pieds…
Je ne peux pas dire que je suis dans une confiance et une sérénité totale vis à vis de mon genou… Mais j’avais vraiment besoin de pouvoir me redégourdir les jambes.

J’ai commencé par des distances courtes de 5 à 6 km sur des rythmes corrects pour moi oscillants entre 11 et 12 km/h. Rien de génial mais disons que je pense pouvoir être content de courir après seulement 3 mois et demi après mon opération.

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Un peu optimiste j’ai voulu enchaîner par un entraînement en prévision du semi-marathon d’Annecy. Si les premières séances de 45 minutes se sont bien déroulées la session de 1 h 15 en sortie longue avec seuil a été une catastrophe. Mon genou a mis une semaine et demi à s’en remettre….

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Après un passage chez le médecin et chez l’ostéopathe, je rattaque doucement la course avec mon binôme préféré.

Il fait frais. J’ai les jambes et le coeur d’attaque et je suis confiant. La sortie est agréable. J’aime courir avec Elle. Son rythme de métronome me permet de me caler dessus sans trop écouter mes envies d’accélération. Elle est aussi rigoureuse que je peux être impulsif. Elle me permet aussi de ne pas trop écouter mon articulation maudite. L’on boucle une séance d’endurance fondamentale de 45 minutes à plus de 11 km/h avec ce jour là des bourrasques de vent assez dures qui cassent les jambes. Je serre les dents à l’arrêt de la séance. Mais heureux d’avoir profité de cette accalmie pour partager ce moment.

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Le premier lundi de février je passe chez le podologue. Les mecs  sont juste hyper pros. Ça change de la tocarde en chef que je me suis coltiné à Pézenas et qui m’a réalisé des semelles en bois bonnes à jeter après qu’elles m’aient provoquées des ampoules de la taille du Salagou à 5 reprises… Après 3 retailles des dites semelles.

L’analyse de la foulée est plutôt positive avec un bon dynamisme et une foulée surprenamment équilibrée (ou disons peu déséquilibrée). Il y a un léger affaissement du pied à l’intérieur à corriger et le podologue me conseille d’essayer de modifier ma foulée en l’allongeant moins. Alors que je cours à une moyenne de 166 pas par minutes il me consseille de l’accélérer pour essayer de monter à un peu plus de 180 ce qui me forcera à raccourcir et à attaquer moins avec le talon ce qui préservera les articulations. Bref si vous êtes sur Toulouse je ne peux que conseiller ce cabinet de podologues du sport Route d’Espagne.

Le soir même je pars plein d’entrain pour un rush 5 km histoire de me défouler. Grosse patate. Je pars sur des rythmes super élevés pour moi de 13 km/h. Et… J’arrive à le tenir quasiment tout le long. Courte distance mais super sourire à l’arrivée avec un genou quasi muet qui ne demande juste que sa dose de glace habituelle que je lui offre volontiers pour avoir été un gentil garçon.

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IMG_5607Les next steps sont sans doute une course à Escalquens sans doute de 5km juste pour le fun et pour faire enfin une course officielle et conjurer le mauvais sort et sinon les 10 k de l’agglo city run d’Annecy… et de nombreuses courses à venir pour les mois suivants.

Dernière petite photo sur deux objets qui comptent au quotidien dans mes entraînements et dans ma vie maintenant :

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  • un bracelet pour le coeur « Work hard or go home » qui ne me quitte plus jamais. Qui est là dans les moments durs. Un bracelet qui a marqué le début d’un changement de vie. Si je manque rarement de motivation et d’énergie depuis un an, ce bracelet est là dans mes moments de doute, de douleur, ou de solitude.
  • une montre au top, toute neuve, la Garmin Forerunner 920 XT. Parce que je suis définitivement un geek. Parce que j’aime tout tracker et monitorer. Parce que je marche aux chiffres et aux progrès et que les chiffres sont impitoyables. Ils te permettent d’être face à une réalité : celle de tes passages à vides et de tes moments forts. Elle est aussi impitoyable que je voudrais l’être avec moi même.Elle me permet aussi de partager en direct ces moments de course avec la fonction Live Track. Le genre de gadgets que j’adore.

Reprise des activités

Ce matin après bientôt 4 mois sans courir ou presque j’ai réessayer de m’y mettre.

D’abord, je peux juste dire que je réalise encore plus à quel point ça me manque et à quel point je suis devenu accro à la course à pieds. Je vis d’autant plus mal cet arrêt forcé.

Courir ce matin c’était juste un moment de plaisir malgré la douleur toujours présente et qui ne semble pas décidée à me quitter.

Je me suis lancé pour une petite demi-heure sur un tapis de course pour limiter la casse liée aux chocs. C’est surtout la suture du ménisque qui risque de souffrir de ce traitement.

La vitesse réglée sur 10 km/h je juge cela suffisant et raisonnable (bordel… RAI-SON-NA-BLE …. Comme si ça ma caractérisait !). Je pars pour 30 minutes. Sur les 10 premières minutes la douleur au genou est normale… Elle ne bouge pas. C’est surtout ma cuisse qui souffre. J’ai pas mal perdu et j’ai compensé par ailleurs avec la jambe droite et je sens que cela affecte globalement la fluidité de ma course et que je garde mes foulées basses pour éviter de taper trop fort au sol.

A 10 minutes, douleur terrible dans le genou. Je tiens le choc. Rien d’alarmant non plus je pense sur le moment. Pendant 3 minutes je serre les dents et essaie de modifier ma foulée pour éviter la douleur.

Au bout de 3 minutes la douleur cesse et je cours de façon plus fluide. Je prends un réel plaisir pendant le temps qui reste. Je cours, je me vide la tête et sur les 10 dernières minutes j’augmente la vitesse à 10,5 puis 11 pendant les 5 dernières minutes.

Mon cardio se comporte bien. sur le 10 km/h je suis à 175 ce qui est un peu plus élevé que ma fréquence avant accident pour ce rythme mais ne me pose pas de problème sur la durée. Sur la fin je monte à 182. Un peu hait mais bon, on va dire que je ne suis pas dans le rouge pour une reprise.

Je suis vraiment heureux d’avoir pu tenir une demi-heure pour au final 5 km. 5 km…C’est un peu dur pour le moral d’avoir du réduite autant la distance mais ce serait clairement de la folie de faire plus.

Je ressors de la salle le sourire sur les lèvres en traînant un peu la jambe quand même. Je ressors surtout motivé pour finir de me soigner et essayer de faire disparaître cette douleur. Et je ressors avec à nouveau des projets de course qui je l’espère me mèneront en avril au semi-marathon d’Annecy.

Autre objectif de cette année. La Spartan Race et là je vais clairement en profiter pour entrainer tout le reste de mon corps.

Pour ça, je continue le cross training avec mon coach deux fois par semaine sur des sessions d’une heure. Les efforts sont hyper payants. J’ai pris du muscle, j’enchaîne 15 pompes sans sourciller alors qu’avant je peinais à en faire 5. J’ai retrouvé une vraie forme physique globalement et je me sens clairement bien mieux au quotidien (malgré cette put…. de douleur au genou)

La fin de la journée est moins glorieuse… Je traîne la patte et la moindre marche est une véritable horreur. Je croise les doigts pour que ce soit juste la douleur liée à la reprise et que mon corps reprenne le dessus. Au programme Tramadol et sac de glace. Repos de course pendant au moins deux jours.

 

Le changement, c’est encore maintenant

Petit billet de suivi sur mon changement de vie et la place du sport…. Important pour moi de faire un point mais aussi de partager de façon un peu informelle, et pourquoi pas d’échanger avec toi lecteur 🙂

Tout d’abord point santé ! La rééducation continue péniblement entre les obligations professionnelles et les déplacements. Il est dur de trouver un créneau. Heureusement j’ai récupéré une flexion correcte à 130° et finalement faire du sport me permet de me remuscler gentiment. La douleur est toujours présente et la sanction sur la course à pied va durer encore plusieurs mois mais j’essaie de garde la forme en attendant. Bref, le kiné me dit que tout est en ordre. Quand je vois la gueule de mon genou et la douleur continue je suis un peu sceptique quand même.

Sinon j’ai donc repris le sport de façon plus intense depuis une quinzaine.

Cela se traduit par deux à trois sessions de vélo d’intérieur par semaine d’une heure chacune ou je fais entre 33 et 35 kilomètres à 150 watts de moyenne. C’est assez intense pour moi et je sors un peu cassé, la jambe gauche exténuée et un peu à bout de souffle. Puis accessoirement le vélo d’intérieur c’est tellement chiant que je me suis acheté un support iPhone pour mater des séries en même temps. Je susi content d’avoir pu reprendre malgré tout et d’avoir de vrais moments de dépenses caloriques. Mine de rien avec le manque d’activité , j’ai repris une paire de kilos que j’avais durement perdu…

Entrainement vélo intérieur

Je complète par  une à deux séances de musculation / cross fit avec un coach personnel , qui accessoirement est super sympa et me motive à mort. J’ai eu l’occasion de dire à quel point c’était intense et ça ne se dément pas. Avoir un coach personnel permet de vraiment te pousser au bout de tes limites. Je finis souvent épuisé et les musclés tétanisés et je mets plusieurs jours à m’en remettre musculairement. Mais les résultats sont là clairement et je gagne en force. Je ne pousserai sans doute cela pas trop loin, l’objectif étant surtout pour moi de m’étoffer un peu musculairement, de me dessiner mais de garder une musculature cohérente avec l’exercice de la course à pieds.

Entraînement musculation

Entraînement personnalisé Frédéric

Au passage je fais le suivi de cette activité avec Fitocracy qui est une application que j’aime vraiment pour tout ce qui est musculation et exercices musculaires en général. L’appli est jolie. La communauté y est sympa. Et l’on peut y trouver pas mal de conseils. Vous m’y trouverez sous le pseudo cdfr31.

Fitocracy

FitocracyFitocracy

En dehors de cela, le samedi c’est Tir à l’arc. Rien de bien sportif bien que cela demande une musculature du haut du corps assez solide. C’es tune activité qui me permet surtout de travailler ma focalisation et ma concentration.

Dans le côté bonnes résolutions qui ont foiré : la méditation. L’application HeadSpace me paraissait bien mais depuis qu’un connard m’a bousillé le genou j’ai eu du mal à prendre de la distance avec ça et à me concentrer sur moi. Mais je compte bien réessayer.

Côté suivi et numérique j’utilise toujours 12 millions d’applis mais ma préférence va

à ma montre Polar V800 pour les sessions d’entraînement et l’intensité cardiaque,

  • le Nike Fuel Band SE pour l’aspect fun / badges / points d’activités globaux,
  • la balance Aria de Fitbit pour le suivi du poids,
  • MapMyFitness comme hub de capitalisation global,
  • Fitoracy donc pour la muscu.

Le HealthKit d’Apple est une putain de déception tellement je trouve ça pourri et tellement il y a peu d’applis qui l’exploitent à ce jour…

J’ai par contre renoncé à suivre ce que je mange même si je devrais… Car on dérape vite. Mais c’est vraiment trop trop trop contraignant sauf à manger des boîtes ou des aliments simples non cuisinés.

Workout et bière : oui mais dans le bon ordre

Run or drink ? Don't chosse ! :)Si je me suis (re)mis au sport tardivement j’ai par contre une passion pour la bière depuis plusieurs décennies (au moins 2).

Quelque chose de relativement incompatible si l’on en croit les nutritionnistes. Enfin tout du moins certains nutritionnistes…

Ainsi le professeur Manuel Garzon de l’Université de médecine de Granada a (aurait ?) réalisé en 2007 une étude in vivo pendant plusieurs mois sur 25 étudiants.

Ces derniers ont eu à courir sur un tapis de course par une température ambiante de 40° C jusqu’à ce qu’ils soient au bord de l’épuisement.

Leur niveau hydratation a alors été mesuré avant que l’on donne à boire à la moitié des sujets deux demis de bière blonde Lager espagnol et à l’autre moitié la même quantité d’eau. Chacun a pu alors par la suite boire autant d’eau qu’il le désirait.

Les mesures d’hydratation a posteriori ont montré que les personnes ayant bu de la bière s’étaient mieux réhydratés.

Sur la base de cette étude, les chercheurs ont donc recommandé l’absorption de 500 ml de bière pour les hommes et 250 ml pour les femmes après leur séance d’entraînement.

Si l’on rajoute à cette étude, des études précédentes ayant montré que la consommation d’une ou deux unités de bière par jour peut réduire les risques de maladie cardio-vasculaires, de démence, de diabète et de maladie de Parkinson

Cette étude et cette conclusion est approuvée par RunInFrance et par moi (même si elle est pas vraie) ! 🙂 #jaimelascience

Aller plus loin :

Au final un bien bel exemple que je pourrai reprendre en formation sur la validation et qualification de l’information 🙂

L’application Charity Miles transforme vos kilomètres en bonne action

L’application Charity Miles est une application iOS et Androïd qui propose de reverser de l’argent à des oeuvres caritatives lorsque vous parcourez des kilomètres.

L’application est simple, voire simpliste. Vous choisissez l’oeuvre caritative à laquelle vous souhaitez que les dons soient faits, vous sélectionnez votre sport entre running, indoor running, walking, indoor walking, et vélo, vous faites « Démarrer » et le compteur de kilomètres se met en marche.

Point sympa pour l’application, vous pouvez créer ou rejoindre une équipe et cumuler vos points.

Bref, c’est simple, ca coûte rien du tout à celui qui utilise cette appli, il y a un petit côté team et humanitaire que j’aime bien.

Si vous courez déjà avec votre téléphone il vous suffit de lancer cette application en tâche de fond en plus. Il ne vous en coûtera qu’un peu de batterie…(denrée rare et souvent trop vite épuisée je vous le concède.)

Reste toujours la question du business model de cette application… Pour l’instant l’application a levé 1 million de dollars qui constitue la cagnotte qui sera redispatchée et après ?

En tout cas si vous voulez vous battre pour une cause humanitaire, c’est le moment ou jamais de foncer et de vous motiver. Un motif de plus pour braver le froid, enfilez vos tee-shirts à manches longues et vos gants.

Enfin, pour tous ceux qui le souhaitent, j’ai créé la Team #RunInFrance (écrite exactement pareil avec les majuscules). N’hésitez pas à la rejoindre… Ça se passe dans les paramètres en haut à gauche, puis MyTeams, et tapez #RunInFrance pour rejoindre l’équipe.

Comme vous le savez sans doute je suis pour ma part un peu privé de course à pieds et de marche… Mais je serai de tout coeur avec vous !

Pour ma part j’ai choisi le programme Shot@Life qui est un programme de collecte de fonds, soutenu par les nations Unies et la GAVI alliance, visant à favoriser l’accession aux vaccins pour les populations défavorisées.

Quelques screenshots de l’application :

Choisissez vore oeuvre caritative avec Charity Miles

Avec Charity Miles j'ai choisi de courir et de m'activer pour Shot@Life

Rejoignez l’équipe #RunInFrance sur Charity Miles et vous aussi faites le bien autour de vous en vous faisant du bien.

 

Spartan Race, retour sur les préparatifs par une vraie spartiate

Aujourd’hui je vous présente une membre féminine qui a rejoint la team RunInFrance il n’y a pas longtemps. Virginie, grande, blonde, veilleuse, haut-savoyarde d’adoption…et sportive. Son truc à elle ce n’est pas la tartiflette mais plutôt le Grit, le vélo RPM, la natation, la course à pieds… Bref, si elle aime cuisiner et si elle aime la bonne cuisine, c‘est surtout une droguée de l’endorphine. Son dernier challenge en date l’a justement amené à s’intéresser au running. Virginie se voyait spartiate. La Spartan Race était faite pour elle. Ses motivations, son entraînement, sa course. Aujourd’hui elle nous livre tout cela, nous fait partager son expérience, et nous expliquera pourquoi la course à pieds fait désormais partie d’une des nombreuses cordes à son arc. A toi Spartiate !


Virginie Fleury, une vraie spartiateLe weekend du 11 et du 12 octobre avait lieu la 2ème édition de la Spartan Race, sur le circuit du Castellet. C’est à cette occasion que j’ai participé à la Spartan Race Super, ma 1ère course d’obstacles. De quoi s’agit-il ? Comment s’y préparer ? Comment ça se déroule ? Quel équipement prévoir ? Et au final : était-ce sympa ? Premiers éléments de réponse dans la 1ère partie de cet article !

Une course d’obstacles : kesako ?

Il existe plusieurs concepts, dont des éditions sont organisées partout dans le monde (The Mud Day, Spartan Race entre autres), tandis que d’autres sont plutôt implantés dans un ou quelques pays en particulier (l’Auvergnate, la Déjantée et la Frappadingue en France, la Strongman Run en Suisse et au Luxembourg pour n’en citer que quelques unes). Si vous souhaitez creuser cet aspect, je vous recommande cet article. Le principe : un parcours de quelques kilomètres, ponctués d’obstacles, parmi lesquels grimper à la corde,  franchir des palissades, traverser des points d’eau, dans une eau plus ou moins boueuse, ramper dans la boue sous des fils barbelés…. Ça vous rappelle quelque chose ? Et oui, le parcours du combattant des militaires ! Mais l’ambiance est très différente ! ^^ Ambiance festive avec déguisements pour certains concepts, plutôt sportive pour d’autres. Dans tous les cas, challenge sportif, seul ou en équipe, dans la bonne humeur ! Les courses d’obstacles sont arrivées en France il y a 5 ans. La 1ère édition française de la Spartan Race a eu lieu en 2013 sur le circuit du Castellet. En 2014, une édition a eu lieu à Paris début septembre et une autre à nouveau sur le circuit du Castellet en octobre.

Dans la plupart des concepts, les obstacles peuvent être contournés. Ce n’est toutefois pas le cas de la Spartan Race. Certains obstacles doivent être obligatoirement franchis, tandis que, pour d’autres, si vous ne les franchissez pas, vous écopez d’une pénalité : 30 burpees. (voir une vidéo). Rien de tel pour vous couper les jambes et le souffle ! Cette particularité de la Spartan Race en fait l’une des plus exigeantes physiquement. Une autre particularité de la Spartan Race est qu’il existe plusieurs formats :

  • La Sprint : 5 km et plus, 15 obstacles
  • La Super : 13 km et plus, 21 obstacles
  • La Beast : 20 km et plus, 26 obstacles
  • L’Ultra Beast : 42 km et plus

Si vous terminez une Sprint, une Super, une Beast, en 1 année civile, peu importe l’ordre, vous aurez effectué ce que la Spartan Race appelle une Spartan Trifecta (et hop, un challenge supplémentaire !) Comme les courses à pied plus classiques, une Spartan Race dispose d’un classement élite. Il existe même un championnat du monde Spartan Race. Pour ce que j’ai pu observer et entendre, les participants à cette course sont assez sportifs : des coureurs, des trailers, des militaires, des pompiers, des runners, des pratiquants de cross training ou de fitness. Mais pas que ! Sachez que la Spartan Super du Castellet a été courue en 1h25 par le plus rapide, et 5h par les moins rapides. Des personnes avec toutes les conditions y participent donc. Néanmoins, perso, je vous recommande de vous y préparer pour que votre participation soit un moment sympa !

Pourquoi participer à une Spartan Race ?

Vaste question ! Chaque participant a sa réponse en fait. Pour certains, ce sera le team building. J’ai ainsi discuté avec 2 personnes, qui étaient en fait collègues, et étaient plusieurs de leur boite à participer à la course. Perso, il y a un an et demi, je suis tombée sur un article évoquant les concepts des courses d’obstacles. J’ai accroché direct et dés lors je n’avais qu’une envie : participer à l’une d’entre elles ! Pourtant, personne dans mon entourage, moi la première, n’aurait un jour pensé que je participerais à ce genre de course. Pourquoi ?

  1. j’avais une tendance à être douillette et un peu chochotte (ha beurk de la boue… ha mais non je veux pas être mouillée !… bref… Mais ça… c’était avant lol)
  2. j’appréciais le confort des salles de fitness, routinier et clean, dans lequel je trouvais jusqu’aors un challenge sportif suffisant, complété par quelques unes des activités outdoor qu’offre la Haute-Savoie, ski, rando et autre.
  3. je n’avais pas couru depuis près de 10 ans !

Mais là, j’avais envie d’un nouveau défi sportif, de voir quelles étaient réellement mes limites et non celles que je pensais être. J’avais aussi envie de faire quelque chose que je n’avais jamais fait. En plus du challenge sportif, je souhaitais participer à cette course en équipe et, si possible, faire connaissance avec des personnes du coin. Quelle préparation pour la Spartan Race ? « Courir une vingtaine de kilomètres entrecoupés d’épreuves de type militaire, ce n’est pas anodin pour le corps », comme le dit une thérapeute du sport dans cet article de La Presse. Elle ajoute : « Grimper à un mur est une chose, savoir retomber au sol sans se blesser est plus délicat. Dans ce type d’épreuve, le corps s’adapte au stress qu’on lui fait subir, mais certaines blessures peuvent surgir plus tard. D’où l’importance de savoir dans quoi on s’embarque avant de s’inscrire à de telles courses, de se préparer adéquatement en amont de l’événement et, surtout, de bien s’échauffer avant l’épreuve.» Tout est résumé dans ces propos ! En d’autres termes : une Spartan Race, ça se prépare ! Les organisateurs de la Spartan Race vous guident avec :

Le site Made in mud vous propose également un plan d’entrainement sur 14 semaines. Des sorties dans les parcs accrobranches peuvent constituer des préparations complémentaires, pour vous habituer à la hauteur et à grimper à des filets par exemple. Participer à des boot camps est un gros plus. Vous y apprendrez comment aborder les obstacles de la manière la plus efficace, sans y laisser trop d’énergie. Quelques retours sur mon entrainement perso :

  • un entrainement course à pied  / vélo RPM combiné au cross training très efficace J’ai adapté mon entrainement fitness afin qu’il s’organise en fonction de l’activité de course à pied, et non pas l’inverse. 3 mois avant la Spartan Race, j’ai arrêté les cours de renforcement musculaire tels que le Body Pump. J’ai fait à la place du cross training et fait des séries de burpees. Une série de 10 à 20 chaque semaine au début, puis 2-3 fois par semaine ensuite, pour arriver progressivement à des séries de 30. J’ai aussi ajouté des séries de burpees à la fin de mes sorties de course à pied.
  • si vous vous mettez à la course à pied, allez y progressivement… réellement. Je me suis mise à la course à pied 7 mois avant la Spartan Race.Faisant régulièrement du sport, je me suis dit que je pouvais de suite courir pendant 45 min – 1heure. Grave erreur ! Après 2-3 sorties, j’ai eu des douleurs aux genoux. J’ai la chance d’avoir une amie traileuse, qui m’a vite recadrée et donner les bons conseils : démarrer par des sorties de 20 min maxi, alterner marche et course à pied si nécessaire lors de ces sorties et monter progressivement à 30 min en 1 mois et demi. J’ai suivi ses conseils et les douleurs ont disparu. Et là, la course à pied est devenue un plaisir ^
    A tel point que j’ai eu envie de me donner un autre défi : courir mon 1er 10 km, le 21 septembre, sur le parcours très roulant d’Annecy. J’avais donc 2 objectifs et donc 2 fois plus de motivations de m’améliorer en course à pied. Si en avril et mai je courrais 2 fois par mois, en juin et juillet, je suis passée à 4-5 sorties par mois, puis à 10 en août, 7 en septembre. J’ai couru le 10 km d’Annecy en 49 min (héhé !).
    Pour progresser en course à pied, je me suis fortement inspiré du plan d’entrainement à un 10 km, objectif 45 min – 50 min, en 8 semaines, fourni par le site Conseils course à pied. Cela m’a beaucoup aidé
  • équipez-vous de baskets adaptées à une Spartan et éprouvez les avant le Jour J.J’ai pris le parti d’investir dans une paire de baskets de trail, les Xodus 4 de Saucony. Mon choix s’est porté sur ce modèle car :
    o    la semelle extérieure est équipée de crampons =>très utile compte tenu du terrain varié d’une Spartan !
    o    le modèle dispose d’un renfort sur le côté extérieur => pour grimper à la corde
    o    le mesh est respriant => pour évacuer l’eau

    Par ailleurs, je trouve l’amorti et le confort excellents. Je reviendrai plus en détail sur l’équipement dans la 2nde partie de mon article.

  • les boot camps c’est top ! J’ai eu la chance de pouvoir participer à 2 boot camps le mois précédent la Spartan Race. Les avantages sont nombreux et les gains inestimables : conseils pour aborder et franchir les obstacles, créer une cohésion d’équipe, s’habituer à courir sur un terrain inconnu dont vous découvrez les obstacles au fur et à mesure (comme lors d’une Spartan Race), prendre confiance en soi, tester son équipement.

D’une manière générale, sans surprise, je trouve que les entrainements en groupe sont de bons moyens de se motiver. Le collectif est réellement une force. Lorsque j’avais un p’tit coup de moins bien, j’avais toujours un équipier pour me motiver, me soutenir ou m’aider. Quelques mots d’encouragements ou une tape dans le dos m’ont permis de repousser mes limites, de faire sauter le verrou du mental.

Note : je ne suis pas coach sportive. Je partage ici mon expérience, l’entrainement que j’ai suivi, ce qui a fonctionné ou non pour moi. Pour tout entrainement personnalisé, je vous encourage vivement de vous rapprocher d’un coach sportif diplômé d’Etat.

Comment s’est déroulée la Spartan Race Super ? Quel équipement prévoir ? Et au final : était-ce sympa ? A suivre dans la 2nde partie de cet article…