Essai course à pieds – Octobre 2016

Hospital de San Pau

Copyright photo : Moi

Cela fait un bail que je n’avais pas chaussé me baskets pour un petit run… Ca me manque tellement malgré les kilomètre de bitume que j’avale en vélo en ce moment… Plus de 150 km par semaine selon l’entraînement. Parfois 250.

Bref, après quelques semaines de convalescence / vélo et une bonne bouffée d’oxygène pour mon ligament croisé tout neuf j’ai décidé de me faire un petit essai running gentiment en salle sur tapis en 5 km maximum.

Ca s’est fait dans la salle de sport Dir Castillejos de Barcelone, à proximité de l’Hôpital de San Pau.

 

Alors tout d’abord parlons un peu de la salle de sport.

Un truc sorti pour moi tout droit de l’espace… 12,000 m², 7 étages, une terrasse, deux piscines internes et externes, et je parle pas de pataugeoires (25×11, 25×10,…) mais de vraies piscines. Sauna, hammam, jaccuzzi, salle de stretching, salle de cours collectif, salles appareils de muscu… Des salles partout pour tout type d’activités sportives. Et même un magasin à l’intérieur avec des articles Nike plus qu’à mon goût. Distributeur de serviettes automatiques. Accès par badge + empreinte digitale… Voilà… Une salle de sport quoi une vraie. Et pour un accès à la séance uniquement j’ai payé 10,5 €. En France pour une salle toute pourrie il m’est arrivé de payer 14 euros.

C’est pas tout ça, mais au boulot, direction les tapis de course.

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Cliquez pour les détails

Top du top. Télé (mais c’est pas vraiment ce qui m’intéresse), et le plus important : deux poignées très accessibles avec à droite réglage de la vitesse et à gauche réglage de l’inclinaison et le tapis n’a aucune effet désagréable d’à coups. La tension du tapis est bonne et l’impression de fluidité excellente. Ventilateur et température de la sale au top. Courir en intérieur s’avère souvent un galère côté sueur. Ici problème limité grâce à une température adaptée.

C’est parti.

Plutôt raide dans les premières minutes je trouve un rythme après un petit échauffement. Je ne dirais pas que les genoux sont sans douleurs mais bon ça fait tellement longtemps qu’ils me font souffrir que je ne sais même plus dire si c’est normal ou pas.

Finalement, j’établis mon rythme de croisière à 10 km/h. A cette vitesse les muscles n’ont aucun mal à suivre et bien que le cardio soit un peu haut je ne me sens pas essoufflé.

Au grès du rythme de ma playlist je fais quelques petites accélérations courtes. Restons réalistes, au-delà de 12 km/h la douleur devient difficilement tenable.

Je boucle quand même difficilement (douleur à la patte d’oie je pense) les 5 km à une vitesse quasiment de 11 km/h avec cette sensation d’épuisement et de bien-être que seule la course à pieds sait me procurer.

En attendant d’être pleinement opérationnel toutefois je vais laisser passer quelques petites semaines encore avant de reprendre la course à pieds, je l’espère, plus régulièrement.

 

 

 

La FFA interdit la musique sur les courses hors stade

Carton rougeC’est mon carton rouge perso du jour…. La FFA interdit désormais la musique sur les compétitions de course à pieds hors stade.

Le règlement de la FFA pour 2016 qui s’applique au 1er novembre 2015 précise, page 28, que :

Le Règlement Sportif de la FFA n’autorise pas les aides apportées aux athlètes en compétition, que ce soit par utilisation de certains matériels (règle F144.2 (b), prohibant radio, lecteur de cassette ou cd, téléphone portable ou équipement similaire), ou en ayant recours à un ou des accompagnateurs. Les podomètres ou GPS ne sont pas considérés comme une aide.

Concrètement, si vous écoutez de la musique pendant votre trail ou course sur toute vous êtes potentiellement disqualifiable.

Voilà, voilà… Je trouve ça con, je trouve ça inutile, je trouve ça idiot… J’ai pas vraiment de mot. Accessoirement le mec qui court avec son MP3 et son casque porte plus de poids.

Info trouvée et lue sur Globe Runners.

Premier trail : le trail du Satuc, La nouvelle (8 km)

Arrive Trail du SatucUn article sur ce blog que j’ai délaissé depuis bien trop longtemps. Des raisons de santé ont limité mes activités sportives (sciatique, fracture du péroné), bref, je reviens dans la course.

Ce week-end après quelques semaines d’entraînement pour me remettre dans le bain, mon pote Julien Bontempi, sportif émérite m’a motivé pour m’inscrire sur le trail du Satuc en version 8Km.

Le trail du Satuc en est à sa deuxième édition. C’est un trail nocturne (nous étions dans l’obscurité une bonne partie du trajet) qui se déroule sur les côteaux de Pech David et qui se décline en 4 versions : 8k marche nordique, 8k, 13k et 22k.

Chaussé de mes Hoka One One Speed Goat acquises pour l’occasion, je bravee le froid dans l’attente du départ, sur les côteaux dominant la ville de Toulouse. Bon l’organisation du départ est conviviale. Ca cafouille un peu au retrait des dossards mais vraiment rien de méchant et tous les bénévoles sont super sympathiques.

Sur la version de 8k le dénivelé est de 200 m.

Profil trail du Satuc 8 k

Après un petit échauffement Gym Suédoise et quelques instructions, le départ est donné.

Le début du parcours est agréable permettant de se mettre en jambes. Ca descend légèrement, puis plus fort, on attaque un petit tour de stade assez plat et là les ennuis commencent : première côte qui tabasse un peu et casse les jambes. Je m’aperçois que j’avais carrément sous estimé la difficulté des côtes. Je fais la première quasi entièrement en courant mais sincèrement, plus j’avance dans le parcours plus les côtes me font basculer sur la marche. Le parcours est confortable et pas trop cabossé. Il offre un superbe point de vue dominant complètement Toulouse toute illuminée.

Vraiment rien à redire et nous avons de la chance car le terrain n’est pas trop boueux et la météo est à peu près clémente.

N’ayant pas reconnu le parcours je ne sais pas vraiment comment cela finit et je m’économise un peu. Sans doute un peu trop et j’aurais peut être pu gagner quelques secondes sur le chrono, mais pour cette première je ne visais vraiment pas la performance.

Le finish se fait à la Koh Lanta avec des flammèches sur l’arrivée, un photographe immortalisant l’arrivée.

Arrivée trail du Satuc

Vraiment un très très gros big up pour le ravitaillement gourmand à l’arrivée : en dehors des traditionnels quartiers d’orange, eau et salés à grignoter, au chaud nous attend une soupe à l’oignon, du Roquefort sur du pain, des croutons, du fromage, de la charcuterie. Un vrai moment sympa pour se poser quelques minutes avec ses copains et profiter de l’ambiance, des discussions, des debriefs à chaud des pros et des moins pros.

Au final je finis 49 sur 96 des inscrits aux 8km avec un temps de 52’22 » et 7ème des vétérans hommes, et je repars avec une grosse envie de mettre un peu de dénivelé dans mes entrainements et de tenter d’autres courses nature.

Pour conclure, toujours un grand merci aux bénévoles divers et variés tous très sympas malgré le froid. C’est en grosse partie grâce à eux que ce genre de courses est possible.

 

Retour sur la course 123Canal

Le 12 avril, Voies navigables de France (AKA VNF) organisait une course dans Toulouse au profit du Canal du Midi.

Les platanes du Canal du Midi souffrant d’une maladie vont devoir être massivement abattus et la replantation de ces arbres nécessite des fonds importants.

Bref, VNF s’est dit que vu que le running était un truc à la mode ils pourraient sans doute surfer sur la vague et demander aux coureurs de mettre la main au portefeuille en contrepartie de l’organisation d’une petite course.

Sur 3 distances, les coureurs et marcheurs pouvaient donc se positionner. 2,5 km de marche, 5 km de course ou 10 km de course chronométrée.

Rien à reprocher au processus d’inscription en ligne et le petit site mis en place à l’occasion donne plutôt confiance en l’événement.

12 avril au matin, après un plat de pâtes avalé la veille je me présente donc au lieu dit, en plein centre de Toulouse, à côté du Grand Rond et du Jardin des Plantes.

Les coureurs arrivent et le temps est de la partie. Un ciel bleu magnifique, un grand soleil et une température plus que douce sont au rendez-vous.

Les coureurs arrivent pour retirer leurs dossards et le premier couac : la file d’attente s’allonge au delà du raisonnable pour le retrait des dossards. Très intelligemment une seule file d’attente et un seul lieu pour les retraits de dossards et paquet marche, et courses 5 et 10 k.

Rien d’alarmant jusque là et l’ambiance bon enfant aidant les coureurs du 10 k se mettent en place sur la ligne de départ avec quasiment une demi-heure de retard.

Briefing de course et là, la méga claque : « Bonjour à tous, vous courrez sur route ouverte, la circulation n’est pas interrompue et le parcours pas protégé.  Respectez la circulation et les feux. » On a donc un génie à l’organisation de la course qui s’est dit qu’il allait lâcher 800 coureurs sur la ville et leur demander gentiment sur une course soi disant chronométrée de s’arrêter au feu. Nice guess Einstein… Regarde un peu ce que ça donne déjà avec des coureurs professionnels [Paris Roubaix : des coureurs franchissent un passage à niveau abaissé] et imagine toi une meute de coureurs amateurs respecter les feux rouges.

Grosse déception pour une course qui aurait pu être magnifique avec un tracé qui visite le capitole, s’attarde sur les bords de Garonne et longe le canal du Midi.

FEUUUUUUUUUUUUUUUUU!

Hoka One One Huaka M

Départ donné, tout le monde fonce en essayant de trouver sa foulée. J’accélère pour me retrouver plutôt sur la tête de course (à vue de nez les 100 premiers). Je commence très fort, détestant perdre du temps sur le premier kilomètre à devoir ralentir le pas pour ne pas rentrer dans un autre coureur.

Le parcours très joli commence par une descente sur les quais de la Garonne. C’est vraiment magnifique. Quelques questionnements quand même : on ne voit quasiment aucun bénévole sur le parcours aux embranchements et l’on suit donc la tête de la course en espérant que le parcours est ouvert et correctement suivi.

Toulouse, bords de Garonne

Le parcours nous emmènera par le centre ville historique et ses routes pavées, le Capitole, les allées Jean Jaurès, les berges du Canal du Midi et le grand rond.

Je tiens un très bon rythme pour moi à 4,32 minutes du kilomètre. Gardant de l’énergie sous le pied je me dis que je vais pouvoir accélérer progressivement sur les deux derniers kilomètres et refaire mon très léger retard sur le chrono. Et là ! La claque. Sans prévenir la ligne d’arrivée et une course qui s’arrête à 7,5 kilomètres.

On poireaute de longues secondes pour que l’on nous bipe et enregistre  le chrono (championne l’organisation qui ne doit pas connaître les technos RFID et le bip automatiqueau sol…)

La course est finie. 7,5 km en lieu et place de 10 et l’incompréhension la plus totale pour tous les coureurs dont certains étaient venus pour faire un temps.

Pas d’explication, rien de rien de rien. Une organisation absente. Un blaireau en costume de lin, cravate et chapeau dont la rémunération aurait sans doute permis de payer quelques précieux aides de camps fléchant le parours…

Erreur d’aiguillage sur le parcours visiblement. Pas très étonnant vu le nombre extrêmement limité de bénévoles sur le parcours.

France 3 mentionne « une erreur d’aiguillage, un balisage insuffisant ». Doux euphémisme pour parler d’un balisage inexistant. Pas un panneau, une affiche, une flèche.

Une grosse déception donc en ce qui me concerne sur cette course et beaucoup d’amertume car j’avais choisi l’option du Canal du Midi pour son aspect sympa et un peu caritatif alors que le même jour se déroulait le semi-marathon de Montauban. Une déception d’autant plus grande que je limite les courses que je fais à cause de ma blessure et que ce jour là j’avais tout ce qu’il fallait pour passer en dessous de la barre symbolique des 10 kilomètres.

Honte à vous Voies Navigables de France : les coureurs ne sont pas des pigeons  et ce que vous avez fait est indigne. Même si comme le dit Jérôme Fernandez, « le running est à la mode », en abuser est scandaleux. Payer 12 euros sur une course OK. Peut être même un peu plus si c’est pour une levée de fonds et un parcours vraiment sympa mais cela ne devrait jamais se faire au détriment de la sécurité et du sérieux surtout sur des courses que vous annoncez chronométrées. Cela veut dire des points de contrôle intermédiaires, un balisage rigoureux du parcours avec au moins quelques kilomètres affichés, un parcours balisé et sérieusement balisé et une prise de chrono instantanée à l’arrivée.

Très très en colère donc de mon côté contre eux qui profitent d’un mouvement autour du running en organisant des événements à la va vite dans l’amateurisme le plus total et au passage prennent quand même de gros chèques car bon 10 euros multiplié par 700 participants ca commence quand même à faire un peu de cash.

PS : inutile de dire que l’on ne sait même pas où et quand seront mis les chronos à disposition.

 

Reprise, break, rereprise… #galère

Ce mois de janvier et tout début février a été marqué par la reprise progressive de la course à pieds…
Je ne peux pas dire que je suis dans une confiance et une sérénité totale vis à vis de mon genou… Mais j’avais vraiment besoin de pouvoir me redégourdir les jambes.

J’ai commencé par des distances courtes de 5 à 6 km sur des rythmes corrects pour moi oscillants entre 11 et 12 km/h. Rien de génial mais disons que je pense pouvoir être content de courir après seulement 3 mois et demi après mon opération.

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Un peu optimiste j’ai voulu enchaîner par un entraînement en prévision du semi-marathon d’Annecy. Si les premières séances de 45 minutes se sont bien déroulées la session de 1 h 15 en sortie longue avec seuil a été une catastrophe. Mon genou a mis une semaine et demi à s’en remettre….

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Après un passage chez le médecin et chez l’ostéopathe, je rattaque doucement la course avec mon binôme préféré.

Il fait frais. J’ai les jambes et le coeur d’attaque et je suis confiant. La sortie est agréable. J’aime courir avec Elle. Son rythme de métronome me permet de me caler dessus sans trop écouter mes envies d’accélération. Elle est aussi rigoureuse que je peux être impulsif. Elle me permet aussi de ne pas trop écouter mon articulation maudite. L’on boucle une séance d’endurance fondamentale de 45 minutes à plus de 11 km/h avec ce jour là des bourrasques de vent assez dures qui cassent les jambes. Je serre les dents à l’arrêt de la séance. Mais heureux d’avoir profité de cette accalmie pour partager ce moment.

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Le premier lundi de février je passe chez le podologue. Les mecs  sont juste hyper pros. Ça change de la tocarde en chef que je me suis coltiné à Pézenas et qui m’a réalisé des semelles en bois bonnes à jeter après qu’elles m’aient provoquées des ampoules de la taille du Salagou à 5 reprises… Après 3 retailles des dites semelles.

L’analyse de la foulée est plutôt positive avec un bon dynamisme et une foulée surprenamment équilibrée (ou disons peu déséquilibrée). Il y a un léger affaissement du pied à l’intérieur à corriger et le podologue me conseille d’essayer de modifier ma foulée en l’allongeant moins. Alors que je cours à une moyenne de 166 pas par minutes il me consseille de l’accélérer pour essayer de monter à un peu plus de 180 ce qui me forcera à raccourcir et à attaquer moins avec le talon ce qui préservera les articulations. Bref si vous êtes sur Toulouse je ne peux que conseiller ce cabinet de podologues du sport Route d’Espagne.

Le soir même je pars plein d’entrain pour un rush 5 km histoire de me défouler. Grosse patate. Je pars sur des rythmes super élevés pour moi de 13 km/h. Et… J’arrive à le tenir quasiment tout le long. Courte distance mais super sourire à l’arrivée avec un genou quasi muet qui ne demande juste que sa dose de glace habituelle que je lui offre volontiers pour avoir été un gentil garçon.

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IMG_5607Les next steps sont sans doute une course à Escalquens sans doute de 5km juste pour le fun et pour faire enfin une course officielle et conjurer le mauvais sort et sinon les 10 k de l’agglo city run d’Annecy… et de nombreuses courses à venir pour les mois suivants.

Dernière petite photo sur deux objets qui comptent au quotidien dans mes entraînements et dans ma vie maintenant :

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  • un bracelet pour le coeur « Work hard or go home » qui ne me quitte plus jamais. Qui est là dans les moments durs. Un bracelet qui a marqué le début d’un changement de vie. Si je manque rarement de motivation et d’énergie depuis un an, ce bracelet est là dans mes moments de doute, de douleur, ou de solitude.
  • une montre au top, toute neuve, la Garmin Forerunner 920 XT. Parce que je suis définitivement un geek. Parce que j’aime tout tracker et monitorer. Parce que je marche aux chiffres et aux progrès et que les chiffres sont impitoyables. Ils te permettent d’être face à une réalité : celle de tes passages à vides et de tes moments forts. Elle est aussi impitoyable que je voudrais l’être avec moi même.Elle me permet aussi de partager en direct ces moments de course avec la fonction Live Track. Le genre de gadgets que j’adore.

Workout et bière : oui mais dans le bon ordre

Run or drink ? Don't chosse ! :)Si je me suis (re)mis au sport tardivement j’ai par contre une passion pour la bière depuis plusieurs décennies (au moins 2).

Quelque chose de relativement incompatible si l’on en croit les nutritionnistes. Enfin tout du moins certains nutritionnistes…

Ainsi le professeur Manuel Garzon de l’Université de médecine de Granada a (aurait ?) réalisé en 2007 une étude in vivo pendant plusieurs mois sur 25 étudiants.

Ces derniers ont eu à courir sur un tapis de course par une température ambiante de 40° C jusqu’à ce qu’ils soient au bord de l’épuisement.

Leur niveau hydratation a alors été mesuré avant que l’on donne à boire à la moitié des sujets deux demis de bière blonde Lager espagnol et à l’autre moitié la même quantité d’eau. Chacun a pu alors par la suite boire autant d’eau qu’il le désirait.

Les mesures d’hydratation a posteriori ont montré que les personnes ayant bu de la bière s’étaient mieux réhydratés.

Sur la base de cette étude, les chercheurs ont donc recommandé l’absorption de 500 ml de bière pour les hommes et 250 ml pour les femmes après leur séance d’entraînement.

Si l’on rajoute à cette étude, des études précédentes ayant montré que la consommation d’une ou deux unités de bière par jour peut réduire les risques de maladie cardio-vasculaires, de démence, de diabète et de maladie de Parkinson

Cette étude et cette conclusion est approuvée par RunInFrance et par moi (même si elle est pas vraie) ! 🙂 #jaimelascience

Aller plus loin :

Au final un bien bel exemple que je pourrai reprendre en formation sur la validation et qualification de l’information 🙂

L’application Charity Miles transforme vos kilomètres en bonne action

L’application Charity Miles est une application iOS et Androïd qui propose de reverser de l’argent à des oeuvres caritatives lorsque vous parcourez des kilomètres.

L’application est simple, voire simpliste. Vous choisissez l’oeuvre caritative à laquelle vous souhaitez que les dons soient faits, vous sélectionnez votre sport entre running, indoor running, walking, indoor walking, et vélo, vous faites « Démarrer » et le compteur de kilomètres se met en marche.

Point sympa pour l’application, vous pouvez créer ou rejoindre une équipe et cumuler vos points.

Bref, c’est simple, ca coûte rien du tout à celui qui utilise cette appli, il y a un petit côté team et humanitaire que j’aime bien.

Si vous courez déjà avec votre téléphone il vous suffit de lancer cette application en tâche de fond en plus. Il ne vous en coûtera qu’un peu de batterie…(denrée rare et souvent trop vite épuisée je vous le concède.)

Reste toujours la question du business model de cette application… Pour l’instant l’application a levé 1 million de dollars qui constitue la cagnotte qui sera redispatchée et après ?

En tout cas si vous voulez vous battre pour une cause humanitaire, c’est le moment ou jamais de foncer et de vous motiver. Un motif de plus pour braver le froid, enfilez vos tee-shirts à manches longues et vos gants.

Enfin, pour tous ceux qui le souhaitent, j’ai créé la Team #RunInFrance (écrite exactement pareil avec les majuscules). N’hésitez pas à la rejoindre… Ça se passe dans les paramètres en haut à gauche, puis MyTeams, et tapez #RunInFrance pour rejoindre l’équipe.

Comme vous le savez sans doute je suis pour ma part un peu privé de course à pieds et de marche… Mais je serai de tout coeur avec vous !

Pour ma part j’ai choisi le programme Shot@Life qui est un programme de collecte de fonds, soutenu par les nations Unies et la GAVI alliance, visant à favoriser l’accession aux vaccins pour les populations défavorisées.

Quelques screenshots de l’application :

Choisissez vore oeuvre caritative avec Charity Miles

Avec Charity Miles j'ai choisi de courir et de m'activer pour Shot@Life

Rejoignez l’équipe #RunInFrance sur Charity Miles et vous aussi faites le bien autour de vous en vous faisant du bien.

 

Spartan Race, retour sur les préparatifs par une vraie spartiate

Aujourd’hui je vous présente une membre féminine qui a rejoint la team RunInFrance il n’y a pas longtemps. Virginie, grande, blonde, veilleuse, haut-savoyarde d’adoption…et sportive. Son truc à elle ce n’est pas la tartiflette mais plutôt le Grit, le vélo RPM, la natation, la course à pieds… Bref, si elle aime cuisiner et si elle aime la bonne cuisine, c‘est surtout une droguée de l’endorphine. Son dernier challenge en date l’a justement amené à s’intéresser au running. Virginie se voyait spartiate. La Spartan Race était faite pour elle. Ses motivations, son entraînement, sa course. Aujourd’hui elle nous livre tout cela, nous fait partager son expérience, et nous expliquera pourquoi la course à pieds fait désormais partie d’une des nombreuses cordes à son arc. A toi Spartiate !


Virginie Fleury, une vraie spartiateLe weekend du 11 et du 12 octobre avait lieu la 2ème édition de la Spartan Race, sur le circuit du Castellet. C’est à cette occasion que j’ai participé à la Spartan Race Super, ma 1ère course d’obstacles. De quoi s’agit-il ? Comment s’y préparer ? Comment ça se déroule ? Quel équipement prévoir ? Et au final : était-ce sympa ? Premiers éléments de réponse dans la 1ère partie de cet article !

Une course d’obstacles : kesako ?

Il existe plusieurs concepts, dont des éditions sont organisées partout dans le monde (The Mud Day, Spartan Race entre autres), tandis que d’autres sont plutôt implantés dans un ou quelques pays en particulier (l’Auvergnate, la Déjantée et la Frappadingue en France, la Strongman Run en Suisse et au Luxembourg pour n’en citer que quelques unes). Si vous souhaitez creuser cet aspect, je vous recommande cet article. Le principe : un parcours de quelques kilomètres, ponctués d’obstacles, parmi lesquels grimper à la corde,  franchir des palissades, traverser des points d’eau, dans une eau plus ou moins boueuse, ramper dans la boue sous des fils barbelés…. Ça vous rappelle quelque chose ? Et oui, le parcours du combattant des militaires ! Mais l’ambiance est très différente ! ^^ Ambiance festive avec déguisements pour certains concepts, plutôt sportive pour d’autres. Dans tous les cas, challenge sportif, seul ou en équipe, dans la bonne humeur ! Les courses d’obstacles sont arrivées en France il y a 5 ans. La 1ère édition française de la Spartan Race a eu lieu en 2013 sur le circuit du Castellet. En 2014, une édition a eu lieu à Paris début septembre et une autre à nouveau sur le circuit du Castellet en octobre.

Dans la plupart des concepts, les obstacles peuvent être contournés. Ce n’est toutefois pas le cas de la Spartan Race. Certains obstacles doivent être obligatoirement franchis, tandis que, pour d’autres, si vous ne les franchissez pas, vous écopez d’une pénalité : 30 burpees. (voir une vidéo). Rien de tel pour vous couper les jambes et le souffle ! Cette particularité de la Spartan Race en fait l’une des plus exigeantes physiquement. Une autre particularité de la Spartan Race est qu’il existe plusieurs formats :

  • La Sprint : 5 km et plus, 15 obstacles
  • La Super : 13 km et plus, 21 obstacles
  • La Beast : 20 km et plus, 26 obstacles
  • L’Ultra Beast : 42 km et plus

Si vous terminez une Sprint, une Super, une Beast, en 1 année civile, peu importe l’ordre, vous aurez effectué ce que la Spartan Race appelle une Spartan Trifecta (et hop, un challenge supplémentaire !) Comme les courses à pied plus classiques, une Spartan Race dispose d’un classement élite. Il existe même un championnat du monde Spartan Race. Pour ce que j’ai pu observer et entendre, les participants à cette course sont assez sportifs : des coureurs, des trailers, des militaires, des pompiers, des runners, des pratiquants de cross training ou de fitness. Mais pas que ! Sachez que la Spartan Super du Castellet a été courue en 1h25 par le plus rapide, et 5h par les moins rapides. Des personnes avec toutes les conditions y participent donc. Néanmoins, perso, je vous recommande de vous y préparer pour que votre participation soit un moment sympa !

Pourquoi participer à une Spartan Race ?

Vaste question ! Chaque participant a sa réponse en fait. Pour certains, ce sera le team building. J’ai ainsi discuté avec 2 personnes, qui étaient en fait collègues, et étaient plusieurs de leur boite à participer à la course. Perso, il y a un an et demi, je suis tombée sur un article évoquant les concepts des courses d’obstacles. J’ai accroché direct et dés lors je n’avais qu’une envie : participer à l’une d’entre elles ! Pourtant, personne dans mon entourage, moi la première, n’aurait un jour pensé que je participerais à ce genre de course. Pourquoi ?

  1. j’avais une tendance à être douillette et un peu chochotte (ha beurk de la boue… ha mais non je veux pas être mouillée !… bref… Mais ça… c’était avant lol)
  2. j’appréciais le confort des salles de fitness, routinier et clean, dans lequel je trouvais jusqu’aors un challenge sportif suffisant, complété par quelques unes des activités outdoor qu’offre la Haute-Savoie, ski, rando et autre.
  3. je n’avais pas couru depuis près de 10 ans !

Mais là, j’avais envie d’un nouveau défi sportif, de voir quelles étaient réellement mes limites et non celles que je pensais être. J’avais aussi envie de faire quelque chose que je n’avais jamais fait. En plus du challenge sportif, je souhaitais participer à cette course en équipe et, si possible, faire connaissance avec des personnes du coin. Quelle préparation pour la Spartan Race ? « Courir une vingtaine de kilomètres entrecoupés d’épreuves de type militaire, ce n’est pas anodin pour le corps », comme le dit une thérapeute du sport dans cet article de La Presse. Elle ajoute : « Grimper à un mur est une chose, savoir retomber au sol sans se blesser est plus délicat. Dans ce type d’épreuve, le corps s’adapte au stress qu’on lui fait subir, mais certaines blessures peuvent surgir plus tard. D’où l’importance de savoir dans quoi on s’embarque avant de s’inscrire à de telles courses, de se préparer adéquatement en amont de l’événement et, surtout, de bien s’échauffer avant l’épreuve.» Tout est résumé dans ces propos ! En d’autres termes : une Spartan Race, ça se prépare ! Les organisateurs de la Spartan Race vous guident avec :

Le site Made in mud vous propose également un plan d’entrainement sur 14 semaines. Des sorties dans les parcs accrobranches peuvent constituer des préparations complémentaires, pour vous habituer à la hauteur et à grimper à des filets par exemple. Participer à des boot camps est un gros plus. Vous y apprendrez comment aborder les obstacles de la manière la plus efficace, sans y laisser trop d’énergie. Quelques retours sur mon entrainement perso :

  • un entrainement course à pied  / vélo RPM combiné au cross training très efficace J’ai adapté mon entrainement fitness afin qu’il s’organise en fonction de l’activité de course à pied, et non pas l’inverse. 3 mois avant la Spartan Race, j’ai arrêté les cours de renforcement musculaire tels que le Body Pump. J’ai fait à la place du cross training et fait des séries de burpees. Une série de 10 à 20 chaque semaine au début, puis 2-3 fois par semaine ensuite, pour arriver progressivement à des séries de 30. J’ai aussi ajouté des séries de burpees à la fin de mes sorties de course à pied.
  • si vous vous mettez à la course à pied, allez y progressivement… réellement. Je me suis mise à la course à pied 7 mois avant la Spartan Race.Faisant régulièrement du sport, je me suis dit que je pouvais de suite courir pendant 45 min – 1heure. Grave erreur ! Après 2-3 sorties, j’ai eu des douleurs aux genoux. J’ai la chance d’avoir une amie traileuse, qui m’a vite recadrée et donner les bons conseils : démarrer par des sorties de 20 min maxi, alterner marche et course à pied si nécessaire lors de ces sorties et monter progressivement à 30 min en 1 mois et demi. J’ai suivi ses conseils et les douleurs ont disparu. Et là, la course à pied est devenue un plaisir ^
    A tel point que j’ai eu envie de me donner un autre défi : courir mon 1er 10 km, le 21 septembre, sur le parcours très roulant d’Annecy. J’avais donc 2 objectifs et donc 2 fois plus de motivations de m’améliorer en course à pied. Si en avril et mai je courrais 2 fois par mois, en juin et juillet, je suis passée à 4-5 sorties par mois, puis à 10 en août, 7 en septembre. J’ai couru le 10 km d’Annecy en 49 min (héhé !).
    Pour progresser en course à pied, je me suis fortement inspiré du plan d’entrainement à un 10 km, objectif 45 min – 50 min, en 8 semaines, fourni par le site Conseils course à pied. Cela m’a beaucoup aidé
  • équipez-vous de baskets adaptées à une Spartan et éprouvez les avant le Jour J.J’ai pris le parti d’investir dans une paire de baskets de trail, les Xodus 4 de Saucony. Mon choix s’est porté sur ce modèle car :
    o    la semelle extérieure est équipée de crampons =>très utile compte tenu du terrain varié d’une Spartan !
    o    le modèle dispose d’un renfort sur le côté extérieur => pour grimper à la corde
    o    le mesh est respriant => pour évacuer l’eau

    Par ailleurs, je trouve l’amorti et le confort excellents. Je reviendrai plus en détail sur l’équipement dans la 2nde partie de mon article.

  • les boot camps c’est top ! J’ai eu la chance de pouvoir participer à 2 boot camps le mois précédent la Spartan Race. Les avantages sont nombreux et les gains inestimables : conseils pour aborder et franchir les obstacles, créer une cohésion d’équipe, s’habituer à courir sur un terrain inconnu dont vous découvrez les obstacles au fur et à mesure (comme lors d’une Spartan Race), prendre confiance en soi, tester son équipement.

D’une manière générale, sans surprise, je trouve que les entrainements en groupe sont de bons moyens de se motiver. Le collectif est réellement une force. Lorsque j’avais un p’tit coup de moins bien, j’avais toujours un équipier pour me motiver, me soutenir ou m’aider. Quelques mots d’encouragements ou une tape dans le dos m’ont permis de repousser mes limites, de faire sauter le verrou du mental.

Note : je ne suis pas coach sportive. Je partage ici mon expérience, l’entrainement que j’ai suivi, ce qui a fonctionné ou non pour moi. Pour tout entrainement personnalisé, je vous encourage vivement de vous rapprocher d’un coach sportif diplômé d’Etat.

Comment s’est déroulée la Spartan Race Super ? Quel équipement prévoir ? Et au final : était-ce sympa ? A suivre dans la 2nde partie de cet article…

RunInLyon : Maël y était, et il nous raconte.

Ceci est le premier billet d’une fine équipe de coureurs, des amis pour la plupart. Ce qui est frappant dans l’univers de la course, c’est cet esprit de communauté que j’ai trouvé rarement. Je fais souvent l’analogie avec la moto que je trouve aussi très communautaire. Bien que la course demeure un sport individuel, il se dégage cet esprit de codes communs, d’entraide, de conseils. Alors bien sûr il y a un esprit de compétition. Il y a aussi un peu de « mode » : les chaussures qui claquent, les tee-shirts flashsys. Pour certains, le look compte. Me mettre à la course à pieds ça a été pour moi l’occasion de nouer ou renouer des liens avec certains et de partager des conseils, de se challenger aussi, d’envisager de parcourir la France pour courir avec eux. Ce billet avec un invité, c’est aussi cet esprit-là finalement. Ouvrir ses colonnes à d’autres, plus expérimentés que moi. Recueillir leurs avis, leurs impressions.

Mais place donc à Maël et d’abord quelques mots pour le présenter.

Mael LeHirMaël est une connaissance de longue date de mon univers professionnel. Pendant de longues années nous nous sommes connus virtuellement avant de nous croiser physiquement à Paris, puis sur un même entretien d’embauche où nous postulions pour le même poste. A l’époque je me souviendrai toujours d’un détail qui m’avait marqué : Maël n’avait pas de téléphone portable. Chose assez étonnante pour un veilleur. Je crois bien que j’étais un peu moqueur mais aujourd’hui je comprends l’importance qu’il y a à savoir débrancher de temps en temps et garder du temps pour soi et ses proches. Désormais Maël fait toujours partie de mon univers professionnel. Il travaille chez BlueBoat, une entreprise spécialisée dans l’e-réputation dont j’apprécie l’équipe et le boss. Depuis que je me suis mis à la course à pieds, il est pour moi un point de mire que j’essaie de rejoindre. Ses chronos sont hors de ma portée et le resteront probablement longtemps mais j’aime placer la barre haute. Maël arrive à concilier vie professionnelle, vie de famille et entraînement. Et ça aussi c’est un vrai challenge. Discret, toujours de bonne humeur, très sérieux et rigoureux, Maël est incontestablement le plus rapide et le plus endurant de la team RunInFrance. C’est un plaisir pour moi aujourd’hui de lui laisser la place et de se présenter pour nous faire partager sa dernière course : RunInLyon. »

<ModeJeRougis>Oui bon merci Fred pour ces mots et pour m’ouvrir ton blog</ModeJeRougis>

Tu m’as demandé de faire un retour sur ma dernière course, le RunInLyon du 5 octobre 2014. Je vais, pour commenter certains points de ton introduction, faire un petit historique. Pas d’inquiétude, ça ne sera pas trop long : le semi-marathon de Lyon n’est que ma 2ème course 😉

Premier retour en arrière. Début des années 2000, je suis étudiant à Rennes. C’est là que je commence à courir. Pourquoi la course à pieds ? Parce que j’avais besoin de faire de l’exercice, parce que ce n’est pas cher (pas d’inscription en club), que c’est accessible (il « suffit » de courir à son allure) et que c’est « souple » (pas de contraintes horaires – je courrais tous les 15 jours). Et puis j’ai déménagé et je me suis mis à utiliser mon vélo tous les jours. J’ai ainsi arrêté la course pieds (ma motivation première était d’avoir une activité physique, je n’en avais plus besoin).

J’ai dû reprendre la course à pieds en 2010. Là encore, la motivation première a été le besoin de pratiquer une activité physique régulière. Mais cette fois, j’en avais une autre : travailler mon endurance pour mieux profiter des randonnées (15-20 km) que je faisais dans le Pilat. Ca m’a aussi permis de reprendre plus facilement le badminton. Un grand merci à cette occasion à Patrick qui, s’il n’a pas continué le running (c’est son genou qui lui a dit d’arrêter) m’a accompagné dans cette reprise 🙂

Jusqu’à ce que l’opportunité se présente cette année, je n’avais jamais envisagé de faire de courses. Mais voilà, un ancien client montait une équipe pour les Courses de Strasbourg et m’a proposé de m’inscrire au semi-marathon. Jusqu’alors, je n’avais pas dépassé les 13km, mais ça me semblait jouable… Je m’arrangeais pour courir de temps en temps plus longtemps, pour m’habituer à la distance. Et me voilà qui faisait un 1h38’34 » pour mon premier semi-marathon 🙂

Maël LeHir, fin de sa première course officielle à Strasbourg sur le semi

Au hasard d’un tweet (merci Florence ;-)), je découvris le parcours du semi de Lyon qui me plut bien et décidais de m’inscrire (d’autant que nous connaissons du monde à Lyon, ce point à son importance !!). Et me voilà le dimanche 5 octobre sur la place Bellecourt à espérer qu’il ne se mette à pleuvoir le long du parcours (grosso modo : Bellecourt – tube modes doux – Tête d’or – Terreaux – Bellecourt).
Pour cette course, j’ai apprécié l’organisation, à commencer par le respect des sas (ce qui m’a permis de partir assez à l’avant [sas jaune – objectif 1h35 pour le semi]). Tant mieux : avec 25.000 inscrits sur les 3 courses qui partaient en même temps (10km, semi et marathon), je préférai partir devant ! Je craignais les « bouchons » au début de la course ; finalement la sensation de foule n’a été réellement perceptible que dans le métro 😉
Je ne suis pas un maniac de l’équipement : j’avais prévu une tenue que j’avais déjà portée, mon iPhone (pour écouter un mix de Laurent Garnier diffusé sur Le Mouv’ et recevoir mes temps régulièrement via l’application Nike+) et des lunettes transparentes (en raison de la pluie annoncée).

L'équipement de Maël pour le semi-marathon de Lyon

(Presque rien d’autre, pour éviter les queues des consignes).

Le départ est donné à 9h, je m’élance à un rythme élevé (pour moi). Je suis en mode « je dépasse » (comme je l’avais fait à Strasbourg 5 mois plus tôt, mais où j’étais parti très loin dans le peloton). Résultat : j’égale presque tous mes temps sur 1km, 5 km et 10km… Sauf je les avais établis sur des distances de 10km. Sauf qu’en septembre, je n’avais fait que des sorties de 10km (tiens, oui, parlons de l’équilibre vie perso – courses : le running ne doit pas prendre le pas sur ma vie familiale ; ainsi, sauf rares exceptions, je cours le matin – lever à 6h – avant d’amener ma fille à l’école). Sauf que là il y avait encore 11km à faire… Alors c’est sûr que l’allure n’a pas été la même. La 2ème partie de la course a donc consisté à gérer mes jambes.
Surtout sous la belle averse orageuse qui s’est déclenchée dans mon dernier km (mais je me plains pas trop, nombreux sont les coureurs qui ont été douchés en plein milieu de leur course). Et qui a fait retrouvé la famille et les amis dans une bouche de métro parce que sur la Place Bellecourt ce n’était vraiment pas possible !
Là j’étais juste un peu mouillé :

Fin de course sous l'orage à RunInLyon

Au final, je reste très content de ma performance du jour, en améliorant de plus de 5 minutes mon chrono de Strasbourg :

Chrono Maël RunInLyon

Si c’était à refaire ? Je partirais moins vite, c’est sûr. Et je tâcherais d’être plus autonome point de vue ravitaillement durant la course. Je partirais avec une gourde, car c’est plus facile d’y boire (les verres d’eau ou les bouteilles : bof bof…), on peut boire quand on veut (tant qu’il y en a) et on peut s’hydrater avec une eau « améliorée » (sucre…).

La suite niveau courses ? Je ne sais pas… Je me dis que 2 courses par an c’est suffisant. Refaire Strasbourg peut être sympa. Découvrir la nouvelle course de Colmar peut l’être tout aussi comme le « Lion » (de Belfort). Bref, je ne sais pas trop… Ah si ! J’en ferais bien une avec Fred 😉

LunaRacer 3

C’est mes petites chouchoutes chez Nike, les LunaRacer+ 3. J’ai usé une paire de LunaRacer 2 et du coup j’ai craqué sur la nouvelle collection.

Entre la 2 et la 3 quasiment aucune différence notable si ce ne sont les couleurs.

Je ne m’en sers pas pour courir mais je me sers de ma vieille paire pour trainer et pour les activités où je risque de les abîmer, la nouvelle paire servira au quotidien et aussi pour aller en salle de sport.

Elles sont légères comme une plume, la semelle est souple et amortit parfaitement et en plus elles sont une gueule folle.

Rien à voir ou presque avec le sport. Vous ne trouverez donc pas une review pure et dure de cette chaussure étant donné que je ne suis pas un sportif assez averti pour faire la différence. Puis d’autres font ça bien mieux que moi ! cf ci-dessous.

Mais ce qui est sûre c’est que la semelle un poil spongieuse est super agréable et reposante au quotidien et par ailleurs, toutes les reviews que j’ai lu à son sujet mentionne que c’est une chaussure avec un très bon amorti pour les courses longues sur route. Elle est par ailleurs vraiment respirante avec un dessus aéré. Le laçage à oeillets est ici remplacé par le système à fils de Nike. Egalement un bon point pour le confort.


et en texte :  Review sur le blog de Jamie Pang

Aller, les photos maintenant. Home made.

LunaRacer3

LunaRacer 3

LunaRacer 3(Effet un peu flashy sur la dernière. La couleur réelle est plus proche de la photo 1 et 2)