Le 8 février 2015 au matin se déroulaient les courses d’Esclaquens sur les distances de 5 km et 10 km.
J’y étais.
Après quelques mésaventures survenues l’été dernier, j’ai repris l’entrainement un peu plus sérieusement et j’avais enfin envie de réaliser ma première course officielle. Escalquens étant à quelques dizaines de kilomètres de chez moi et proposant une distance de 5 km qui me semblait plus raisonnable étant donné mon état de forme.
Le processus d’inscription se déroule de façon – relativement – souple. L’occasion pour moi de découvrir l’univers numérique du business des courses. Si le site de l’association, bon pied bon oeil 31, organisant les courses d’Escalquens est un site amateur (cela ne voulant pas dire de mauvaise qualité que l’on s’entende), la gestion des inscriptions, de l’attribution des numéros de dossards, du paiement et de la mise à disposition des résultats est réalisée sur chrono-start qui semble être utilisé par de nombreuses courses.
Une fois les formalités réalisées RDV le 8 au matin à Escalquens.
L’organisation est parfaite : le retrait des dossards se fait dans une salle chauffée, café, trucs à grignoter, eau. Les formalités ne prennent que quelques secondes et les Gentils Organisateurs ont prévu quelques épingles pour les têtes en l’air comme moi.
Au fil des minutes la foule commence à affluer, et les places de parkings nombreuses, sont prises d’assaut.
Les traverses, pelouses, allées sont remplies de coureurs qui s’échauffent. Il faut dire que par 0 degrés, c’est pas con de s’échauffer. Mais je suis con. Et surtout mon genou est tellement border line que je préfère ne pas risquer le claquage avant la course. Quitte à me ruiner autant que ça se fasse cheveux au vent en pleine course.
Le départ du 10 km regroupe plus de 400 personnes. Il y a du monde et du beau monde même. Les premiers courront le parcours en 32′ et quelques. Et le parcours n’est pas une promenade de santé, affichant des dénivelés relativement important pour cette distance et pour de la course sur route.
Revenons à nos moutons. Enfin aux miens.
Le départ du 5 km est moins glamour. On a pas droit à la belle arche Décathlon (le Décathlon Labège étant le sponsor principal de cet événement) et au chauffeur. Plus d’une centaine de participants quand même. De mon côté le stress monte gentiment. C’est pas les championnats du monde mais j’ai jamais été dans cette ambiance course. Du coup dur d’avoir de points de comparaison, de repères. J’essaie surtout de rester raisonnable en me disant de bien regarder mon rythme au départ en ne partant pas trop fort e qui n’est pas forcément facilité par un départ en forte pente.
J’enfile le casque Play2Run, je refile mon coupe-vent à ma fille qui fait la gentille supportrice, et je pousse le bouton play de l’iPhone que je branche sur la liste MégaPatate. Gentil mix un peu speed de musique életro, de rock et autre. Courir sans musique je ne sais pas vraiment faire. Ca me vide la tête et cette playlist me file la pêche quand j’ai des coups de mou.
GOOOOOOOOOOOOOOOOOOO!
Ça bouscule gentiment mais on en sent certains qui sont à fond. Je suis gentiment en queue de file ce qui n’est pas forcément gênant avec une centaine de personnes.
Très rapidement la messe est dite. Les têtes d’affiche sont déjà loin, les coureurs assidus commencent à s’effilocher au milieu, et les coureurs occasionnels venus prendre l’air ne se mettent pas la pression et commencent la course à leur rythme.
Le parcours est agréable alternant plat, descente et deux montées qui cassent un peu le rythme.
Une mention spéciale aux bénévoles tout au long du parcours qui sont vraiment au top. Ça caille, ils ont les gros gants mais surtout des maxis sourires et des encouragements. Pour ça le déca d’Escalquens a tout bon. Et franchement quand tu commences à avoir une baisse de régime ça fait toujours du bien.
Perso je suis content de mon rythme. Bordel, j’ai la pêche. Je suis dans mes temps max sur cette distance et avec des coureurs qui sont dans mes moyens. Parti un peu vite selon moi,il semble que j’en ai encore pourtant sous le coude. Aucune baisse de régime et chaque coureur qui est un peu devant moi me donne de la motivation pour relancer et essayer de le distancer. La machine est au top et du kilomètre 2 à 5 j’effectue plus d’une quinzaine de dépassements.
Craignant d’habitude les montées, je les attaque avec une FC plutôt basse qui me permet de mettre un peu de puissance dans la foulée en perdant peu de vitesse. Je surveille pour ne pas dépasser les 182, FC qui devient inconfortable et risquée.
Sur le dernier kilomètre et demi je suis un short vert. Une fille qui a un bon rythme. Je me cale dedans et sur le dernier kilomètre j’accélère progressivement. Dépassement. Arrive une grosse descente et je suis obligé de freiner à cause de mon genou qui supporte mal les foulées longues et tapant fort. Elle me dépasse. Je rajoute un peu de vitesse. Je finis un peu mesquinement la course une seconde devant elle. Pas particulièrement d’ailleurs l’envie de la doubler, je voulais surtout donner tout ce que j’avais sur la fin pour savoir où était ma limite.
Je finis à bout de souffle mais jambes et genou en forme. J’aurais pu accélérer un peu plus tôt je pense et avoir un rythme moyen un poil plus élevé (en tout cas ce jour là.)
Gros sourire sur le visage et je finis 33ème avec un temps que j’estime honorable de 23′ 15 ». Mon record perso sur 5K.
En conclusion, une course très très sympa, avec une organisation et des bénévoles au top de chez top. Un parcours vraiment sympa même si j’avoue que pentes et côtes sont toujours pour moi un peu dures à gérer!!!!!
La première course officielle pour moi et beaucoup d’autres je l’espère à venir. Mais la prochaine sera sans doute sur 10 k 🙂
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Voir aussi le feedback sur Running Trail, le super site des courses en Midi-Pyrénées 🙂