Ce mois de janvier et tout début février a été marqué par la reprise progressive de la course à pieds…
Je ne peux pas dire que je suis dans une confiance et une sérénité totale vis à vis de mon genou… Mais j’avais vraiment besoin de pouvoir me redégourdir les jambes.
J’ai commencé par des distances courtes de 5 à 6 km sur des rythmes corrects pour moi oscillants entre 11 et 12 km/h. Rien de génial mais disons que je pense pouvoir être content de courir après seulement 3 mois et demi après mon opération.
Un peu optimiste j’ai voulu enchaîner par un entraînement en prévision du semi-marathon d’Annecy. Si les premières séances de 45 minutes se sont bien déroulées la session de 1 h 15 en sortie longue avec seuil a été une catastrophe. Mon genou a mis une semaine et demi à s’en remettre….
Après un passage chez le médecin et chez l’ostéopathe, je rattaque doucement la course avec mon binôme préféré.
Il fait frais. J’ai les jambes et le coeur d’attaque et je suis confiant. La sortie est agréable. J’aime courir avec Elle. Son rythme de métronome me permet de me caler dessus sans trop écouter mes envies d’accélération. Elle est aussi rigoureuse que je peux être impulsif. Elle me permet aussi de ne pas trop écouter mon articulation maudite. L’on boucle une séance d’endurance fondamentale de 45 minutes à plus de 11 km/h avec ce jour là des bourrasques de vent assez dures qui cassent les jambes. Je serre les dents à l’arrêt de la séance. Mais heureux d’avoir profité de cette accalmie pour partager ce moment.
Le premier lundi de février je passe chez le podologue. Les mecs sont juste hyper pros. Ça change de la tocarde en chef que je me suis coltiné à Pézenas et qui m’a réalisé des semelles en bois bonnes à jeter après qu’elles m’aient provoquées des ampoules de la taille du Salagou à 5 reprises… Après 3 retailles des dites semelles.
L’analyse de la foulée est plutôt positive avec un bon dynamisme et une foulée surprenamment équilibrée (ou disons peu déséquilibrée). Il y a un léger affaissement du pied à l’intérieur à corriger et le podologue me conseille d’essayer de modifier ma foulée en l’allongeant moins. Alors que je cours à une moyenne de 166 pas par minutes il me consseille de l’accélérer pour essayer de monter à un peu plus de 180 ce qui me forcera à raccourcir et à attaquer moins avec le talon ce qui préservera les articulations. Bref si vous êtes sur Toulouse je ne peux que conseiller ce cabinet de podologues du sport Route d’Espagne.
Le soir même je pars plein d’entrain pour un rush 5 km histoire de me défouler. Grosse patate. Je pars sur des rythmes super élevés pour moi de 13 km/h. Et… J’arrive à le tenir quasiment tout le long. Courte distance mais super sourire à l’arrivée avec un genou quasi muet qui ne demande juste que sa dose de glace habituelle que je lui offre volontiers pour avoir été un gentil garçon.
Les next steps sont sans doute une course à Escalquens sans doute de 5km juste pour le fun et pour faire enfin une course officielle et conjurer le mauvais sort et sinon les 10 k de l’agglo city run d’Annecy… et de nombreuses courses à venir pour les mois suivants.
Dernière petite photo sur deux objets qui comptent au quotidien dans mes entraînements et dans ma vie maintenant :
- un bracelet pour le coeur « Work hard or go home » qui ne me quitte plus jamais. Qui est là dans les moments durs. Un bracelet qui a marqué le début d’un changement de vie. Si je manque rarement de motivation et d’énergie depuis un an, ce bracelet est là dans mes moments de doute, de douleur, ou de solitude.
- une montre au top, toute neuve, la Garmin Forerunner 920 XT. Parce que je suis définitivement un geek. Parce que j’aime tout tracker et monitorer. Parce que je marche aux chiffres et aux progrès et que les chiffres sont impitoyables. Ils te permettent d’être face à une réalité : celle de tes passages à vides et de tes moments forts. Elle est aussi impitoyable que je voudrais l’être avec moi même.Elle me permet aussi de partager en direct ces moments de course avec la fonction Live Track. Le genre de gadgets que j’adore.