Running Heroes passe à l’application

175x175bb.jpgJ’avais eu l’occasion d’évoquer ici Running Heroes, un site web qui vous permet d’enregistrer vos sorties courses à pieds et de bénéficier de récompenses / réductions.

Jusque là le site ne disposait pas d’application, et je ne sais pas quand cela s’est fait mais désormais, Running Heroes existe en version app iPhone et Androïd et c’est plutôt TRES réussi.

Via l’application vous pourrez accéder à la liste de vos sorties synchronisées et des points gagnés, voir la liste des challenges (distance à réaliser et cadeaux à l’issue si vous êtes dans les premiers / tirage au sort), des offres (points contre réduction) et lire le magazine blog de Running Heroes : Running Heroes Society.

NDLR : à noter que désormais le site Running Heroes se décline aussi en version cycliste :  Cycling Heroes, par contre pas encore d’app pour la version vélo.

 

Riding Mallorca

Il y a quelques semaines de celà j’étais en vacances à Majorca. Une île des Baléares, espagnole, le soleil, le chant des criquets, la mer partout, des petites criques… Et des vélos. Des vélos partout.

Il faut dire que j’ai pu découvrir que MaJorca c’est un peu le paradis des cyclistes. L’île, de 3500 km2 approximativement, reste assez grande pour faire des balades en vélo ou des entraînements (selon votre humeur) et offre une variété de reliefs.

Sur la côte Ouest / Nord-Ouest, le relief est montagneux et le point le plus élevé, Puig Major culmine à 1445 m, ce qui pourra permettre au plus valeureux de s’entraîner sur les ascensions. Certes, ce n’est pas un col à plus de 2000 mais ça monte quand même déjà pas mal.

Globalement sur la côte ouest de toute façon, il y a du relief. C’est rarement plat. Coincées entre la mer et la montagne la moindre petite route offrira fatalement quelques petits raidillons.

Sur la partie Est / Sud-Est, le relied est tout autre. Les cyclistes pourront s’entraîner sur de longues routes rectilignes plates et enclencher les développements maximums.

A noter que de tout mon séjour le vent était quasi inexistant. Le seul danger rencontré, c’est le soleil qui laissera de sales marques de bronzage cycliste en quelques heures seulement voire de méchants coups de soleil… Et on était seulement au mois d’avril.

Voilà, je vais vous partager mes premières sorties sur cette île où je compte bien retourner prochainement.

La première sortie s’est déroulée sur la côte ouest. Alors que je n’avais pas roulé depuis un moment c’était assez éprouvant mais alors d’une beauté. Je me suis régalé.

WhatsApp Image 2017-05-06 at 11.45.46.jpegTout d’abord le vélo. J’ai loué un vélo de route Orbea chez « Pepe » à Palma Nova (une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Majorca. De tête cela m’a couté une vingtaine d’euros pour la location quotidienne avec 50 euros de caution. Le personnel était super sympa et le vélo plutôt bien entretenu (j’ai juste rencontré une légère difficulté sur le passage du grand plateau mais rien de bien méchant.) Ils m’ont réglé la selle aux petits oignons et hop j’ai pu parti pour mon périple.

Je suis donc parti pour mon périple, partant de Porta Nova en direction d’Andratx.

Hormi un tout petit passage qui longe l’autoroute au départ du trajets, tout le reste se fera sur de petites voire toutes petites routes qui traversent la campagne et les champs si typiques de Majorca tous entourés de petits murets de pierre.

Jusqu’à Es Capdella, tout va bien, mais à l’entrée de la ville on attaque les petits raidillons et après Es Capdella, la partie la plus sérieuse pour moi commence (bon relativisons hein !!!! Je ne fais du vélo que depuis un an et j’ai mes genoux en compote….) et j’attaque la montée la plus sérieuse de mon trajet. Tout au long du trajet montant la vue est magnifique et offre un panorama à Plus de 180 degrés. Impossible de retrouver le nom du col mais c’est celui que l’on rencontre en partant de Capdella vers Andratx.

Une fois en haut, j’usqu’à Andratx, tout est en descente. Il est possible si l’on est casse cou de faire une descente rapide. Personnellement, ce n’est pas mon vélo, je ne connais pas la route, et je ne suis pas suicidaire. J’y vais donc modérément sachant que, c’est un comble, mais ce sont parfois les voitures qui me ralentissent.

Gros gros gros point de vigilance. Sur cette route une ou deux ornières particulièrement méchantes.

Avant de repartir je prends un break sur la place du village à Andratx.

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Fin de ce premier ride.

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Mon retour vers Porta Nova se fait sans GPS, avec quelques hésitations et par des routes un peu moins sympas. Le départ d’Andratx est lui aussi assez dur avec des raidillons et mes jambes qui commencent à fatiguer. Le reste du trajet est plus sympas en traversant les villes côtières et jamais bien loin de la mer.

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Ma première journée s’étant bien passée, je repars pour un tour le lendemain mais dans l’autre direction. Vers l’est. Et je décide de jouer au touriste. J4emprunte la piste cyclable qui longe la mer au maximum.

Hormis les premiers kilomètres au départ de Porta Nova, tout le reste est absolument plat. Et longer la mer est un vrai bonheur.

Cela reste toutefois un parcours à faire en mode touriste…. Sincèrement sur les pistes cyclables il y a beaucoup trop de vélos touristes qui nne tiennent pas leur file, beaucoup trop de piétons en mode « j’en ai rien à secouer des pistes cyclables ». Bref, à faire au lever du jour ou bien alors à faire en mode touristique. Quoiqu’il en soit je ne peux toutefois que conseiller. Et hormis la foule, les pistes cyclables sont de très bonne qualité.

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Voilà, mon petit partage d’expérience de Majorca à vélo.

Je ne peux sinon que vous conseiller de découvrir cette île qui m’a plus qu’agréablement surpris. Si l’on fuit les points les plus touristiques l’on pourra découvrir de magnifiques crique pour peu que l’on soit près à marcher quelques minutes. La luminosité est fabuleuse. Les gens sont détendus et la population de Majorca très internationale.

Quelques photos enfin que je partage avec vous :

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Ciel bleu, soleil et palmiers à chaque coin de rue. Majorca c’est avant tout la douceur du climat et une vraie qualité de vie.

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La ville de Palma Nova, à l’ouest de Palma, offre un cadre agréable et une plage somptueuse. L’on est loin des criques mais pour se reposer, bronzer et profiter de la mer, l’endroit est idéal. A quelques minutes en voiture ou vélo, la plage de Portals Beach est toutefois bien plus sympa avec une petite île que les plus courageux pourront rejoindre à la nage.

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En longeant la côte et suivant la piste cyclable de Palma Nova vers Palma, vous passerez à proximité de la cathédrale de Palma qui est un bâtiment gigantesque absolument surprenant.

WhatsApp Image 2017-05-06 at 12.53.59(1).jpeg Dès le lever du soleil, il est agréable de se jeter sur un petit déjeuner copieux en profitant de la matinale et du front de mer peu fréquenté à cette heure là.

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Point de retour de ma seconde sortie à vélo. Je m’arrête pour me rafraîchir et je repars dans l’autre direction.

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Avant de vous quitter quelques liens utiles :

MapMyRide propose pas mal de trajets vélo à Majorca. Autour d’ Andratx, les grimpeurs aux jambes solides trouveront de vrais challenges : Map My Ride autour d’Andratx

Enfin je suis tombé sur un vieux billet de blog qui propose quelques trajets plutôt sympa. Pas de traces GPS mais vous pourrez avoir une bonne idée de sorties.

Relive, parcours satellitaire

Relive est un nouveau service et application pour les sportifs. Que vous fassiez de la marche, de la course, du vélo, de la randonnée, avec Relive vous pourrez créer automatiquement une animation selon une vue satellitaire de vos sorties.

L’animation est plutôt sympa et jolie, mais il reste toutefois impossible de zoomer. L’on voit apparaître le profil d’altitude et sur le parcours le point de top speed et de top fréquence cardiaque. En fin de vidéo, le récapitulatif temps, vitesse moyenne et dénivelé s’affiche.

Le service se synchronise avec votre compte Garmin Connect ou votre compte Strava. (Priorité à Strava en cas de connexion avec les deux comptes)

Bref, moi j’apprécie et c’est plus sympa à partager sur Facebook qu’un lien vers votre enregistrement Garmin Connect qui sont un peu tristounets.

Ci-dessous, juste un petit aperçu de mon dernier entraînement publié sur Relive.

NB : et pour ceux qui voudraient embedder une vidéo Relive dans leur blog le truc et astuce est ici : http://www.scarletfire.co.uk/embed-relive-videos/

Faire de vos entrainements une « oeuvre d’art »

Après les sportifs qui s’amusaient à faire des runs-dessins visibles par exemple sur Running Drawing, désormais le site Sisu propose de faire des tirages artistiques à partir de vos runs.

Compilation de vos tracés, représentation de vos types d’exercices sous des formes différents, tracés des principaux marathons mondiaux, etc. Plusieurs options sont ainsi possibles pour réaliser le tirage qui vous satisfera.

Le site Sisu se connecte à votre compte Strava ou Runkeeper pour récupérer vos différents tracés et il vous en coûtera 5 livres pour le format numérique et 20 pour avoir un tirage papier.

Sisu, make art from your workouts

Essai course à pieds – Octobre 2016

Hospital de San Pau

Copyright photo : Moi

Cela fait un bail que je n’avais pas chaussé me baskets pour un petit run… Ca me manque tellement malgré les kilomètre de bitume que j’avale en vélo en ce moment… Plus de 150 km par semaine selon l’entraînement. Parfois 250.

Bref, après quelques semaines de convalescence / vélo et une bonne bouffée d’oxygène pour mon ligament croisé tout neuf j’ai décidé de me faire un petit essai running gentiment en salle sur tapis en 5 km maximum.

Ca s’est fait dans la salle de sport Dir Castillejos de Barcelone, à proximité de l’Hôpital de San Pau.

 

Alors tout d’abord parlons un peu de la salle de sport.

Un truc sorti pour moi tout droit de l’espace… 12,000 m², 7 étages, une terrasse, deux piscines internes et externes, et je parle pas de pataugeoires (25×11, 25×10,…) mais de vraies piscines. Sauna, hammam, jaccuzzi, salle de stretching, salle de cours collectif, salles appareils de muscu… Des salles partout pour tout type d’activités sportives. Et même un magasin à l’intérieur avec des articles Nike plus qu’à mon goût. Distributeur de serviettes automatiques. Accès par badge + empreinte digitale… Voilà… Une salle de sport quoi une vraie. Et pour un accès à la séance uniquement j’ai payé 10,5 €. En France pour une salle toute pourrie il m’est arrivé de payer 14 euros.

C’est pas tout ça, mais au boulot, direction les tapis de course.

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Cliquez pour les détails

Top du top. Télé (mais c’est pas vraiment ce qui m’intéresse), et le plus important : deux poignées très accessibles avec à droite réglage de la vitesse et à gauche réglage de l’inclinaison et le tapis n’a aucune effet désagréable d’à coups. La tension du tapis est bonne et l’impression de fluidité excellente. Ventilateur et température de la sale au top. Courir en intérieur s’avère souvent un galère côté sueur. Ici problème limité grâce à une température adaptée.

C’est parti.

Plutôt raide dans les premières minutes je trouve un rythme après un petit échauffement. Je ne dirais pas que les genoux sont sans douleurs mais bon ça fait tellement longtemps qu’ils me font souffrir que je ne sais même plus dire si c’est normal ou pas.

Finalement, j’établis mon rythme de croisière à 10 km/h. A cette vitesse les muscles n’ont aucun mal à suivre et bien que le cardio soit un peu haut je ne me sens pas essoufflé.

Au grès du rythme de ma playlist je fais quelques petites accélérations courtes. Restons réalistes, au-delà de 12 km/h la douleur devient difficilement tenable.

Je boucle quand même difficilement (douleur à la patte d’oie je pense) les 5 km à une vitesse quasiment de 11 km/h avec cette sensation d’épuisement et de bien-être que seule la course à pieds sait me procurer.

En attendant d’être pleinement opérationnel toutefois je vais laisser passer quelques petites semaines encore avant de reprendre la course à pieds, je l’espère, plus régulièrement.

 

 

 

Bike trip le long du Canal du Midi

Faire du vélo et progresser c’est avant tout faire des kilomètres, former son corps, ses muscles, s’habituer à la position souvent douloureuse ou inconfortable…surtout au début.

Ce que j’apprécie le moins en vélo c’est le temps que ça prend… Ce que j’aime le plus c’est finalement que l’on peut faire quand même pas mal de route et découvrir du pays.

C’est sur ces différents considérations et sur des envies de grand air que avons décidé de planifier un splendide bike trip tout au long du Canal du Midi entre Béziers et Sète. C’est à dire toute la longueur du Canal du Midi, le Canal de Garonne étant quant à lui la partie entre Toulouse et Bordeaux (enfin presque à Bordeaux) qui permet ainsi de rejoindre l’océan et la mer.

Les différents trajets trouvés nous annoncent ainsi un peu plus de 250 km que nous planifions en 3 ou 4 jours (incertitude encore sur la fin). Nous avons réalisé ce trajet sur les 22, 23, 24 et 25 septembre et ce ci est un billet pour vous faire partager notre petite aventure et s’adresse à tous ceux désireux de se lancer dans cette même aventure.

Les préparatifs :

Pour préparer ce petit voyage j’ai commencé par télécharger l’itinéraire GPS sur le site Le Canal des deux mers en vélo (attention inscription préalable nécessaire pour télécharger l’itinéraire).

Cela peut paraître simple de suivre l’itinéraire en suivant tout simplement le Canal mais finalement il y a quelques petits passages pièges et des changements de berges à ne pas rater sous peine de devoir revenir en arrière et rallonger la route. JE ne peux que vous conseiller donc de partir soit avec une carte détaillée précisant le parcours et annotée soit avec un GPS qui va bien. Pour ma part je pars donc avec un GPS Garmin Edge 1000 ainsi qu’un Garmin eTrex 30 (pour deux usages différents : le Edge pour me guider et enregistrer les données d’effort et le eTrex 30 pour enregistrer la trace détaillée de notre aventure et la partager et aussi pour pouvoir disposer d’un GPS plus complet qu’un GPS orienté plutôt sport.)

En dehors de cette préparation dématérialisée j’ai investi dans deux ouvrages : Le Canal du Midi à Vélo par Philippe Calas et Le Canal du Midi à Vélo, de Toulouse à l’étang de Thau par Daniel Jamrozick.

Si je ne conseille pas vraiment l’achat du premier, le second est lui plutôt bien fichu au format carte facile à glisser dans son porte cartes et avec des indications claires et simples en proposant également des variantes de l’itinéraire strict le long du Canal du Midi.

Le Canal du Midi à Vélo, de Toulouse à l’étang de Thau propose ainsi un découpage par carte de 20 à 30 kilomètres et un découpage par étapes très claires, les points à ne pas rater, quelques explications de contexte, historique, etc, et des informations pratiques telles que les points de ravitaillement en eau, les points de restauration,…

Pour le reste, Google est resté l’outil pour trouver les points d’hébergement.

Notre plan avant de partir :

Avant de partir nous optons pour l’organisation suivante :

  • Démarrage Jour 1 (22 septembre) à 10 h 15 de la Gare de Matabiau (quasiment le début du Canal du Midi) où nous laisserons notre voiture stationnée
    • Premier arrêt au bout de 12 km approximativement à Castanet-Tolosan chez Emilie et Julien pour un break déjeuner et pour les rejoindre et faire un bout de chemin avec eux
    • Une vingtaine de kilomètres avec Julien et Emlilie en direction de Castelnaudary
    • Une première fin d’étape à Castelnaudary après une soixantaine de kilomètres avec un hébergement à la Chambre d’hôtes « Le Grand Basssin » (à Castelnaudary donc avec une vue sur le magnifique Grand Bassin)
  • Jour 2, un départ matinal car nous prévoyons une étape qui doit nous amener à Homps en faisant une pause pour le déjeuner à Carcassonne.
  • Jour 3 (et peut-être 4) : rejoindre Thau et Sète pour prendre un train. Nous partons un peu plus à l’aventure sur cette dernière étape ou ces dernières étapes. Selon l’état de fatigue nous ferons une nuit supplémentaire. Retour à Toulouse par un train au départ de Sète.

Le matériel :

Le voyage :

1ère étape :

Nous partons comme convenu de Gare Matabiau le 22 à 10 h 15.

Départ Gare de Toulouse Matabiau

Les premiers kilomètres se font sereinement en traversant Toulouse. Certaines hésitations entre la rive droite ou gauche mais globalement ce moment est très agréable pour se mettre en jambes et le revêtement de très bonne qualité.

Rien de particulier à signaler si ce n’est une temps magnifique, un air doux à l’ombre des platanes et des muscles qui s’échauffent tout doucement.

Nos vélos :)

Au bout d’une petite douzaine de kilomètres nous faisons une halte chez nos amis Julien et Emilie, à Castanet-Tolosan pour un petit fuel-up plein de vitamines (et une bière quand même faut pas déconner).

Healthy fuel-up

Nous continuons la route une petite heure après, à 4, accompagnés par Julien et Emilie pendant un peu plus d’une heure jusqu’à l’écluse de Gardouch où nous remplissons le réservoir.

Emilie et Montsé

Julien, Bogosse même en tenue de vélo.

Montsé et moi en début de balade

Ecluse de Gardouch

Refuel

Refuel

Julien et moi

Après cette première partie qui nous a amené à peu près à la moitié de notre première étape, nous repartons, Montsé et moi en direction de Castelnaudary.

Maintenant loin de la ville nous longeons plutôt l’autoroute et les chaps de blé, de maïs ou de tournesols en parcourant le Canal du Midi et en découvrant le plaisir de ces ombrages à une heure où le soleil est au plus haut et au plus chaud.

Un arbre absolument immense

Notre rythme est raisonnable entre 18 et 22 km/h (hors arrêt) et jusqu’à Castelnaudary le chemin s’avère dettes bonne qualité à part quelques kilomètres sur une trace étroite et comportant de nombreuses racines.

Arrivée à Castelnaudary

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Castelnaudary

Après un break sur la place de la Mairie en terrasse, nous rejoignons la Chambre d’Hôtes du Grand Bassin. La vue est splendide. En dehors de ça je ne peux pas franchement recommander cette chambre d’hôtes. La maîtresse des lieux est peu avenante et encore moins bavarde, le jardin est dans un état pitoyable, et si les chambres sont spacieuses et propres elles sont vraiment sans saveur.

Chambres d'hôtes du Grand Bassin

Le temps de se changer et nous partons arpenter les rues de Castelnaudary. Le grand bassin offre une vue magnifique et le cadre est très reposant. Nous en profitons pour boire une bière sur le bord du Canal dans un caviste / bar à la carte originale, La cave du Canal. Bière artisanale d’Ariège, La Tribale, et un soda au gingembre et au piment, le Pimento.

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Soda au piment et au gingembre

Bière La Tribale made in Ariège

Notre dîner nous amène à l’Hôtel du Centre que nous a recommandé Julien pour son cassoulet. Et je ne peux que confirmer ses dires. Un cassoulet absolument délicieux, cuit à point. Un des meilleurs que j’ai pu manger.

Cassoulet de champions

C’est l’estomac bien rempli que nous nous retournons dans notre chambre d’Hôtes où nous nous endormons à peu près en 30 secondes et trois dixièmes.

2nde étape :

Réveil plutôt matinal pour prendre un petit déjeuner à 8 heures et décoller dans la foulée.

La nuit a été bonne et plutôt réparatrice. De mon côté la main gauche est par contre à moitié endormie avec une perte de sensibilité et de motricité des doigts… On verra ça plus tard.

Le packing fait, direction le petit déjeuner. Ne nous attardons pas sur la chambre d’Hôtes. La maîtresse des lieux est fidèle à elle même. Bien que nous arrivions à l’heure dite pour le déjeuner, la salle de petit déjeuner est dans le noir, volets fermés, et elle met bien 5 à 10 minutes avant de les ouvrir. Un croissant, un jus d’orange en pack, pain, beurre, confiture, café. Le minimum vital en somme. Nous quittons les lieux sans regret, impatients de continuer notre périple.

La mâtinée est fraiche et la luminosité splendide. Quelques brumes flottent à la surface de l’eau.

Nous attaquons en douceur sur un chemin de terre très agréable et en bon état.

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Au bout d’une vingtaine de kilomètres, nous nous approchons de Bram, et nous décidons de nous éloigner une paire de kilomètres du bord du Canal du Midi pour traîner nos roues dans les rues étroites du coeur historique de Bram. Le village est charmant et paisible. La cité gallo-romaine héberge un centre-bourg circulaire, La Circulade,  dont les rues étroites encerclent l’église dans des méandres illogiques d’un autre temps.

Le Centre-Bourg de Bram

La ville de Bram n’offre pas grand chose d’autre à voir et après une courte recherche de points d’intérêts nous reprenons la direction du Canal pour faire une halte café au Port de Bram, dans le bar-restaurant « L’île aux oiseaux » où l’accueil est aussi chaleureux que le café et la terrasse très agréable. Une halte bien agréable alors que le soleil commence à réchauffer l’air.

Pause café au Port de Bram

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Après cette courte pause, nous reprenons notre route en direction de Carcassonne que nous comptons rallier pour les déjeuners. Les cyclistes ont le sourire et pas trop mal ni aux fesses ni aux jambes. La météo est idéale et le soleil fait briller l’eau et les arbres d’un vert ennivrant.
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Nous enchaînons les kilomètres et les photos souvenirs de notre périple qui sont aussi souvent l’occasion d’une courte pause afin d’offrir un peu d’oxygène à nos derrières peu habitués à des durées si longues. Peu avant Carcassonne nous devons quitter les abords du Canal du Midi. Malheureusement les engins de chantier font souvent leur oeuvre et abattent les platanes malades. Certaines zones sont aussi coupées à la circulation afin d’éviter la propagation de la maladie.

C’est l’occasion d’une belle montée pendant laquelle les sacoches et les kilomètres dans les jambes font durement sentir.

Nous rejoignons finalement le centre de Carcassonne (non pas la ville médiévale mais la ville nouvelle) pour un break bien mérité, une bière (ou deux) et un bon déjeuner.

 Pause déjeuner, soleil, restauration, farniente, et...bière.

Salade bien mérité à Carcassonne

Sans traîner, mais bien reposé, nous remontons sur nos deux roues. Encore une quarantaine de kilomètres au moins pour arriver à Homps, notre ville étape.

Les engins de chantier font leur triste devoir...

Dés la sortie de Carcassonne, nous croisons des engins de chantier qui font malheureusement leur triste devoir. Bien que les abords du Canal soient encore ombragées les platanes commencent à se faire plus rare et le paysage change aussi pour se faire plus désertique à l’approche des Corbières. Heureusement, nous traversons encore de nombreuses zones ombragées.

L’Ecluse de Puichéric n’est qu’à une dizaine de kilomètres d’Homps, mais nous avons le temps de faire une pause, et par ailleurs nous mourons de soif étant donné la chaleur et le soleil. Nous nous y arrêtons à l’ombre de tonnelles et profitons du cadre bien agréable. L’écluse accueille une petite boutique assez atypique et haute en couleur et est également décorée de façon très originale par l’éclusier qui y demeureCette halte est aussi l’occasion de discuter avec des néerlandais qui sont des amis de nos hôtes à venir. Quelle coïncidence !

Halte à l'écluse de Puichéric

Boutique de l'écluse de Puichéric

Halte à l'écluse de Puichéric

Quelques kilomètres après l’écluse de Puichéric, nous arrivons à la Redorte et aux Ouvrages de l’Argentdouble. Un ouvrage magnifique qui est à la fois un pont canal, un épanchoir et un déversoir. Pour les détails techniques et plus d’info : ici !

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La Redoute et les Ouvrages de l'Argentdouble

La Redoute et les Ouvrages de l'Argentdouble

La Redoute et les Ouvrages de l'Argentdouble

Nous attaquons la dernière ligne droite 🙂 Juste avant de quitter les ouvrages de l’Argentdouble attention à ce dernier petit passage. L’eau stagnant à cet endroit, le sol est extrêmement glissant. Nous en avons fait les frais.

La Redoute et les Ouvrages de l'Argentdouble

Tout au long de cette matinée encore la route s’est avérée plutôt agréable. Par moment nous avons traversé des chemins pus étroits et plus cahoteux, un paysage un peu plus sec par endroit mais globalement la route s’est plutôt bien passée au regard de la longueur de l’étape. Hormis quelques barrières entravant le passage, la plupart du temps mises à terre notre progression n’est pas freinée. Nous sommes toutefois ravis d’arriver dans le magnifique village d’Homps pour la fin de notre étape et de nous rendre chez nos Hôtes au Jardin d’Homps.

Une fois les vélos rangés dans un hangar spacieux où nos vélos ne sont pas entassés les uns sur les autres, nous découvrons la maison et là un seul mot : OUAHHHHHHH ! La demeure est magnifique : une maison des années 50 ayant appartenu à un grand propriétaire viticole et ayant connu un autre propriétaire l’ayant aménagé avec des éléments arts déco. Le hall d’entrée d’une hauteur sous plafond d’au moins 6 à 7 mètres révèle un escalier majestueux donnant accès à un balcon courant le long des chambres.

Juste le temps de poser nos bagages et nous sommes invités à profiter de la terrasse pour un verre d’accueil local, Blanquette de Limoux, et quelques olives. Thomas, le propriétaire est très sympathique et parle aussi bien anglais que français.

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Après nous être bien délassés, avoir profité de la piscine encore bien agréable par ce bel été indien, nous rejoignons le port d’Homps à pieds pour un dîner au restaurant « En bonne compagnie ».

La cuisine est savoureuse. Le service plutôt professionnel et le cadre agréable (quoique les lumières un peu trop crues à mon goût). En tout cas, les quelques mètres parcourus à pieds le long du Port d’Homps sont très appréciables et nous découvrons ce petit village charmant, point de rendez-vous de nombreux bateaux et camping cars, ayant probablement laissé leur véhicule pour une croisière.

De retour à notre chambre d’Hôtes, c’est l’extinction des feux.

3ème étape :

En émergeant d’un sommeil réparateur dans ce havre de paix et de confort, nous ne savons toujours pas si nous pousserons cette journée jusqu’à Sète pou pas. Nos jambes nous paraissent lourdes et les corps commencent à être douloureux. Nous verrons bien.

Le petit déjeuner est à la hauteur de la qualité depuis que nous sommes chez nos hôtes. Jus de fruits frais fait maison, pain noir, céréales, oeufs, jambon, viennoiseries, yaourts. Merci à eux. Tout fut vraiment parfait du début à la fin. Nous quittons avec regret Thomas et son épouse, Gerda.

Direction vers l’infini et au delà.

La météo est toujours extrêmement favorable. Et bien que le fond de l’air soit encore frais  le soleil est déjà présent et au bout de quelques dizaines de minutes se fait sentir.

Dernières photos du port d’Homps…

Au passage vous noterez la forme d' »ogive » ou de « vaisseau » des bassins des écluses. Toutes les écluses du Canal du Midi (leur bassin) sont en forme ovales, à l’exception de celles de la traversée de Toulouse. Historiquement les premières écluses étaient en bois et la forme ovale permettait une meilleure résistance et répartition de la pression. Les écluses modernes sont elles généralement de forme rectangulaire.

Nous rencontrons sur notre trajet l’aqueduc du Répudre. Un bien beau Pont-Canal dont la construction commença en 1676 et le chantier mobilisa plus de 400 personnes. Endommagé par les crues de 1999, il a été restauré et il ne subsiste aucune traces de ces dégâts. Prenez le temps de vous y arrêter et de contempler tout simplement. LE traverser à vélo, c’est avoir l’impression de rouler sur l’eau.

Aqueduc de Répudre

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Aqueduc de Répudre

Aqueduc de Répudre

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Notre première halte se fait au Somail, au Comptoir Nature. Soda, Perrier et barre énergétique.

(NB : je déconseille de s’arrêter à cet endroit. On nous ay amène un perrier et un coca éventés probablement provenant d’une bouteille ouverte la veille et servie loin de nos yeux.)

Nous commençons à vraiment être fatigués et nous ralentissons l’allure et nous en profitons pour pédaler plus doucement, traversant des quelques écluses et ports, tout en gardant le sourire.

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Le Cayrol, bâteau postal

Le Cayrol est une barque de poste. Dès l’origine du Canal du Midi, Pierre-Paul Riquet envisageait le Canal comme une alternative au transport terrestre et les barques de poste étaient destinées au transport de voyageurs. Tractées par deux chevaux, elles ont évoluées au fil du temps pour pouvoir transporter jusqu’à 50 personnes et proposaient deux classes pour les voyageurs. A une vitesse de 10 km/h au mieux il fallait ainsi 36 heures pour parcourir le Canal du Midi. Face à la concurrence des chemins de Fer, le service est arrêté en 1836 et le Bâteau le Cayrol est une reconstitution de ces barques de poste qu’il est encore possible de visiter sur demande.

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Après cette halte au Somail, nous continuons le long du Canal et le trajet commence à devenir épuisant. En effet, les nombreux engins de chantier et leurs chenilles ont par endroit ravagés les bords du Canal rendant le chemin terreux et souvent marqué par les chenilles des engins.

Par endroits, les platanes se font rares… Il ne reste pour trace de leur vie que la base de leur tronc.

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Finalement nous apprécions les quelques bouts de route que nous empruntons qui sont reposants pour les jambes et nous permettent aussi de sortir un peu la tête du Canal, dont le chemin est souvent en contrebas, pour nous offrir une belle vue sur les vignobles des Corbières.

Nous essayons de faire une halte à 11 h 43 pour nous désaltérer mais les serveurs de l’Auberg de la Cruzy, dont la terrasse est vide et qui entament leur repas, refusent de nous servir ne serrait-ce qu’un verre. Il semblerait que chez eux si vous ne mangez pas vous ne buvez pas. Une triste habitude française à l’heure du repas. Pitoyable. Lamentable. Je ne peux que convier à l’appel au boycott de ce genre de restaurants.

Nous faisons finalement étape à Capestang pour un déjeuner copieux sur le port et où nous planifions notre nuit. Trop fatigués nous décidons de faire une halte à Villeneuve-les-Béziers et réservons la chambre d’Hôtes La Chamberte.

L’aprés-midi se révélera épuisant. Il fait chaud. Les bords du Canal ne sont pas ombragés. Nous sommes fatigués. Et les kilomètres de chemin terreux et caillouteux se succèdent.

Nous passons devant le tunnel du Malpas, un tunnel de 170 mètres creusé dans le gré, bel ouvrage du Canal du Midi malheureusement inempruntable à vélo, à proximité de l’Opidum d’Ensérune,  et rejoignons finalement Béziers.

Grosse déception à Béziers : Le site des 9 écluses de Fonséranes est fermé. Impossible d’y accéder. Accessoirement un gros big up à la mairie de Béziers et probablement aux responsables du chantier (Buesa) qui jugent utiles de mettre UN panneau déviation (ou deux)  et après c’est : démerdez-vous. Le genre de choses que tu apprécies après plus de 200 bornes de vélo.

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Nous arrivons non sans mal à trouver la fin du chantier et à rejoindre le bord du canal sur un magnifique pont-Canal qui nous offre une non moins splendide vue sur la ville de Béziers.

Nous reprenons cette fois notre route sur des bords de Canal urbains où nous croisons familles, marcheurs et cyclistes en plus grand nombre. Quel repos ! Nous finissons notre journée en rejoignant Villeneuve les Béziers et notre chambre d’hôtes.

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Le Canal entre Béziers et Villeneuve-les-Béziers est particulièrement agréable, ombragé sur une bonne longueur, roulant, de bonne qualité. Cela permet de faciliter le roulage alors que le vent si fréquent de la région se fait sentir.

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Nous sommes accueillis très sypathiquement à La Chamberte et notre chambre est cosy, avec un plafond bas, une très belle salle de bain carrelée et un lit top confort.

Nous dînons sur le port, exténués, et rejoignons nos pénates pour affronter presque en pleine forme (presque…) les derniers kilomètres de notre périple. Approximativement 40 km jusqu’au port des Onglous et une bonne quinzaine ensuite jusqu’à Sète.

4ème étape :

Départ à 9 h pour notre dernière ligne droite. Météo divine. On peut appeler cela de la chance pour une fin septembre et une randonnée en vélo de 4 jours. Nous ne pouvions espérer mieux. Le choix du « hors saison » nous permet aussi d’éviter le flux de touristes sur ce Canal très prisé l’été.

Nous arpentons un bord de Canal fait de route, et de terre roulante. Nous profitons de l’ombre des pins ou des platanes selon les endroits et profitons aussi de la couverture que ces derniers offrent face au vent. Le cadre est enchanteur.

Nous descendons de nos vélos pour traverser les ouvrages du Libron. Ces ouvrages sur le Canal étaient destinés à en éviter l’ensablement et permettre de continuer la navigation y compris en période de drue du Libron. L’ouvrage comptent de nombreux mécanismes métalliques imposants.

Nous nous arrêtons à Agde, sur le Bord du Canal, face au Château Laurens bâti sur un îlot entre l’Hérault et le Canal du Midi. Notre trajet se poursuit en traversant quelques kilomètres  au milieu des roseaux et des terres spongieuses à l’approche de l’étang de Thau et de la mer.

Nous atteignons au final notre destination. Le Canal du Midi se jette dans l’étang de Thau au port des Onglous. 253 kilomètres de Canal. Entre les petits détours, hésitations et autres il nous en aura fallu un peu plus. Beaucoup d’émotions à cet instant. Plus de 3 jours sur nos vélos, sans nous quitter, ce qui est trop rare à notre goût, beaucoup d’efforts et quelques coups de mous, et beaucoup de kilomètres et de splendides images dans la tête.

Il nous reste encore un dernier effort à fournir pour pousser nos vélos (avec nos jambes) jusqu’à Sète. Un gros effort en fait. La piste cyclable entre Marseillan et Sète, si elle est très confortable, s’étant su plus de 8 kilomètres et nous faisons face au vent. Je profite de ce coin de France que j’aime tant, entouré par les eaux de l’étang de Thau et la mer sous ce ciel à la couleur si chaleureuse.

Sète

Les derniers kilomètres semblent interminables mais nous traversions finalement la splendide ville de Sète, passant sur le port trés animé en ce dimanche matin par les badauds et les vendeurs de poisson, puis nous nous dirigeons vers la Gare de Sète.

C’est un peu avec le vague à l’âme que nous suspendons nos vélos dans le TER qui nous ramène vers Toulouse. Fiers de nous, fatigués avec des souvenirs impérissables de ce vrai moment de partage et de complicité amassés tout au long des kilomètres parcourus sur ce site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

 

Et après :

 Notre billet vous a plu, inspiré. Alors lancez vous à l’aventure. Vous ne le regretteriez pas.

Par ailleurs, le Canal du Midi, géré par Voies Navigables de France, a entamé son plan de sauvegarde qui passe par l’arrachage des platanes malades et le replante d’arbres plus diversifiés tout au long de son cours. VNF cherche désespérément des fonds. Si vous vous sentez l’âme généreuse et la bourse remplie, alors n’hésitez pas à faire un don à VNF pour la préservation de notre patrimoine.

Quelques sources incontournables :

Mes parcours Strava avec les chronos et vitesse, etc :

Et enfin le parcours total réalisé au format GPX. Attention, il y a eu quelques petites hésitations (dont vers le point d’arrivée où j’ai douté et finalement nous sommes allé au port et non pas au phare des Onglous) ou détours (Bram).

 

Grosse pause running, Go biking

Skate, plage de la Barcelonetta, skateboard wobble, jump, réception mauvaise…

Quelques mots pour résumer la triste vie d’un ligament croisé antérieur.

Paix à son âme.

Soyons réaliste… Entre le croisé gauche il ya deux ans, le péroné, le ligament croisé antérieur droit, et une hernie L5S1, une pause s’impose.

C’est donc avec le même enthousiasme que je me suis mis au vélo maintenant que mes deux ligaments croisés antérieurs sont tout nouveaux tout beaux.

Petit break donc sur la course à pieds en espérant pouvoir reprendre d’ici 6 mois.

Mes petits plaisirs de coureur cyclistes en attendant :

Look 765

Look 765

Scott Scale 730

Scott Scale 730

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Home Trainer TACX IronMan 2060

Trail sur le GR6 et les hauteurs de Barcelone

Trail Vélodrome Barcelone - Sant Cugat. Landscape.

Suite à mon premier trail nocturne en compagnie de Julien et d’Emilie, j’ai été tenté de remettre le couvert et surtout d’essayer d’alterner trail et course à pieds.

Non, je n’aime pas particulièrement le « revêtement » trail. Gadoue potentielle, pierres, terrains terreux glissants…. Ca m’emballe pas parce que j’ai toujours l’impression que je vais me casser la gueule et me péter un genou ou une cheville.

Maintenant, comme mon coach préféré me le disait c’est aussi finalement le moyen de développer la proprioception…

Par contre ce que j’aime dans le trail c’est cette sensation de liberté, de hauteur, et d’adaptabilité (j’entends par là la nécessité de gérer son effort et son rythme pour accuser les côtes et aussi les descentes raides.).

Je me suis mis donc à la recherche de parcours de trail dans mes cordes : entre 8 km et 15 km grand max et des dénivelés qui vont de 200 à 500 mètres max.

Mon petit séjour récent à Barcelone m’a permis de tester un parcours de trail magnifique qui emprunte le GR 6 entre le Vélodrome de Barcelone et Sant Cugat.

Le parcours en question est initialement propos comme un parcours de marche mais peut tout à fait se faire en mode trail.

Le début du parcours est un peu raide pendant 2 à 2,5 km pendant lesquels tout le dénivelé positif se réalise. Arrivé à la fin de cette difficulté le parcours est roulant et descendant tout du long jusqu’à l’arrivée.

Profil trail Vélodrome BCN - Sant Cugat

 

Cette petite virée vous fera traverser le Parc naturel de Collserola qui est absolument magnifique et constitue un terrain de jeu généralissime pour les coureurs nombreux et les VTTistes encore plus nombreux.

Aucune difficulté particulière sur ce parcours plutôt bien balisé qui emprunte le GR 6 qui relie Barcelone à la montagne Montserrat.

Côté performance je cours accompagné dans une logique de plaisir et de détente. Je ne force pas trop et réalise un temps moyen. La distance que je fais au final est rallongée en raison de quelques allers retours.

Entraînement trail GR6 BCB Sant CugatQue dire sinon que j’ai adoré… Au plus haut du parcours on bénéficie d’une vue absolument fabuleuse sur la ville de Barcelone (cf photo d’illustration.)

Entraînement réalisé avec mes Hoka One One Speed Goat dont je suis SUPER content. Mais cela fera l’objet d’un autre billet.

La FFA interdit la musique sur les courses hors stade

Carton rougeC’est mon carton rouge perso du jour…. La FFA interdit désormais la musique sur les compétitions de course à pieds hors stade.

Le règlement de la FFA pour 2016 qui s’applique au 1er novembre 2015 précise, page 28, que :

Le Règlement Sportif de la FFA n’autorise pas les aides apportées aux athlètes en compétition, que ce soit par utilisation de certains matériels (règle F144.2 (b), prohibant radio, lecteur de cassette ou cd, téléphone portable ou équipement similaire), ou en ayant recours à un ou des accompagnateurs. Les podomètres ou GPS ne sont pas considérés comme une aide.

Concrètement, si vous écoutez de la musique pendant votre trail ou course sur toute vous êtes potentiellement disqualifiable.

Voilà, voilà… Je trouve ça con, je trouve ça inutile, je trouve ça idiot… J’ai pas vraiment de mot. Accessoirement le mec qui court avec son MP3 et son casque porte plus de poids.

Info trouvée et lue sur Globe Runners.

Premier trail : le trail du Satuc, La nouvelle (8 km)

Arrive Trail du SatucUn article sur ce blog que j’ai délaissé depuis bien trop longtemps. Des raisons de santé ont limité mes activités sportives (sciatique, fracture du péroné), bref, je reviens dans la course.

Ce week-end après quelques semaines d’entraînement pour me remettre dans le bain, mon pote Julien Bontempi, sportif émérite m’a motivé pour m’inscrire sur le trail du Satuc en version 8Km.

Le trail du Satuc en est à sa deuxième édition. C’est un trail nocturne (nous étions dans l’obscurité une bonne partie du trajet) qui se déroule sur les côteaux de Pech David et qui se décline en 4 versions : 8k marche nordique, 8k, 13k et 22k.

Chaussé de mes Hoka One One Speed Goat acquises pour l’occasion, je bravee le froid dans l’attente du départ, sur les côteaux dominant la ville de Toulouse. Bon l’organisation du départ est conviviale. Ca cafouille un peu au retrait des dossards mais vraiment rien de méchant et tous les bénévoles sont super sympathiques.

Sur la version de 8k le dénivelé est de 200 m.

Profil trail du Satuc 8 k

Après un petit échauffement Gym Suédoise et quelques instructions, le départ est donné.

Le début du parcours est agréable permettant de se mettre en jambes. Ca descend légèrement, puis plus fort, on attaque un petit tour de stade assez plat et là les ennuis commencent : première côte qui tabasse un peu et casse les jambes. Je m’aperçois que j’avais carrément sous estimé la difficulté des côtes. Je fais la première quasi entièrement en courant mais sincèrement, plus j’avance dans le parcours plus les côtes me font basculer sur la marche. Le parcours est confortable et pas trop cabossé. Il offre un superbe point de vue dominant complètement Toulouse toute illuminée.

Vraiment rien à redire et nous avons de la chance car le terrain n’est pas trop boueux et la météo est à peu près clémente.

N’ayant pas reconnu le parcours je ne sais pas vraiment comment cela finit et je m’économise un peu. Sans doute un peu trop et j’aurais peut être pu gagner quelques secondes sur le chrono, mais pour cette première je ne visais vraiment pas la performance.

Le finish se fait à la Koh Lanta avec des flammèches sur l’arrivée, un photographe immortalisant l’arrivée.

Arrivée trail du Satuc

Vraiment un très très gros big up pour le ravitaillement gourmand à l’arrivée : en dehors des traditionnels quartiers d’orange, eau et salés à grignoter, au chaud nous attend une soupe à l’oignon, du Roquefort sur du pain, des croutons, du fromage, de la charcuterie. Un vrai moment sympa pour se poser quelques minutes avec ses copains et profiter de l’ambiance, des discussions, des debriefs à chaud des pros et des moins pros.

Au final je finis 49 sur 96 des inscrits aux 8km avec un temps de 52’22 » et 7ème des vétérans hommes, et je repars avec une grosse envie de mettre un peu de dénivelé dans mes entrainements et de tenter d’autres courses nature.

Pour conclure, toujours un grand merci aux bénévoles divers et variés tous très sympas malgré le froid. C’est en grosse partie grâce à eux que ce genre de courses est possible.