Un article sur ce blog que j’ai délaissé depuis bien trop longtemps. Des raisons de santé ont limité mes activités sportives (sciatique, fracture du péroné), bref, je reviens dans la course.
Ce week-end après quelques semaines d’entraînement pour me remettre dans le bain, mon pote Julien Bontempi, sportif émérite m’a motivé pour m’inscrire sur le trail du Satuc en version 8Km.
Le trail du Satuc en est à sa deuxième édition. C’est un trail nocturne (nous étions dans l’obscurité une bonne partie du trajet) qui se déroule sur les côteaux de Pech David et qui se décline en 4 versions : 8k marche nordique, 8k, 13k et 22k.
Chaussé de mes Hoka One One Speed Goat acquises pour l’occasion, je bravee le froid dans l’attente du départ, sur les côteaux dominant la ville de Toulouse. Bon l’organisation du départ est conviviale. Ca cafouille un peu au retrait des dossards mais vraiment rien de méchant et tous les bénévoles sont super sympathiques.
Sur la version de 8k le dénivelé est de 200 m.
Après un petit échauffement Gym Suédoise et quelques instructions, le départ est donné.
Le début du parcours est agréable permettant de se mettre en jambes. Ca descend légèrement, puis plus fort, on attaque un petit tour de stade assez plat et là les ennuis commencent : première côte qui tabasse un peu et casse les jambes. Je m’aperçois que j’avais carrément sous estimé la difficulté des côtes. Je fais la première quasi entièrement en courant mais sincèrement, plus j’avance dans le parcours plus les côtes me font basculer sur la marche. Le parcours est confortable et pas trop cabossé. Il offre un superbe point de vue dominant complètement Toulouse toute illuminée.
Vraiment rien à redire et nous avons de la chance car le terrain n’est pas trop boueux et la météo est à peu près clémente.
N’ayant pas reconnu le parcours je ne sais pas vraiment comment cela finit et je m’économise un peu. Sans doute un peu trop et j’aurais peut être pu gagner quelques secondes sur le chrono, mais pour cette première je ne visais vraiment pas la performance.
Le finish se fait à la Koh Lanta avec des flammèches sur l’arrivée, un photographe immortalisant l’arrivée.
Vraiment un très très gros big up pour le ravitaillement gourmand à l’arrivée : en dehors des traditionnels quartiers d’orange, eau et salés à grignoter, au chaud nous attend une soupe à l’oignon, du Roquefort sur du pain, des croutons, du fromage, de la charcuterie. Un vrai moment sympa pour se poser quelques minutes avec ses copains et profiter de l’ambiance, des discussions, des debriefs à chaud des pros et des moins pros.
Au final je finis 49 sur 96 des inscrits aux 8km avec un temps de 52’22 » et 7ème des vétérans hommes, et je repars avec une grosse envie de mettre un peu de dénivelé dans mes entrainements et de tenter d’autres courses nature.
Pour conclure, toujours un grand merci aux bénévoles divers et variés tous très sympas malgré le froid. C’est en grosse partie grâce à eux que ce genre de courses est possible.