Le changement, c’est encore maintenant

Petit billet de suivi sur mon changement de vie et la place du sport…. Important pour moi de faire un point mais aussi de partager de façon un peu informelle, et pourquoi pas d’échanger avec toi lecteur 🙂

Tout d’abord point santé ! La rééducation continue péniblement entre les obligations professionnelles et les déplacements. Il est dur de trouver un créneau. Heureusement j’ai récupéré une flexion correcte à 130° et finalement faire du sport me permet de me remuscler gentiment. La douleur est toujours présente et la sanction sur la course à pied va durer encore plusieurs mois mais j’essaie de garde la forme en attendant. Bref, le kiné me dit que tout est en ordre. Quand je vois la gueule de mon genou et la douleur continue je suis un peu sceptique quand même.

Sinon j’ai donc repris le sport de façon plus intense depuis une quinzaine.

Cela se traduit par deux à trois sessions de vélo d’intérieur par semaine d’une heure chacune ou je fais entre 33 et 35 kilomètres à 150 watts de moyenne. C’est assez intense pour moi et je sors un peu cassé, la jambe gauche exténuée et un peu à bout de souffle. Puis accessoirement le vélo d’intérieur c’est tellement chiant que je me suis acheté un support iPhone pour mater des séries en même temps. Je susi content d’avoir pu reprendre malgré tout et d’avoir de vrais moments de dépenses caloriques. Mine de rien avec le manque d’activité , j’ai repris une paire de kilos que j’avais durement perdu…

Entrainement vélo intérieur

Je complète par  une à deux séances de musculation / cross fit avec un coach personnel , qui accessoirement est super sympa et me motive à mort. J’ai eu l’occasion de dire à quel point c’était intense et ça ne se dément pas. Avoir un coach personnel permet de vraiment te pousser au bout de tes limites. Je finis souvent épuisé et les musclés tétanisés et je mets plusieurs jours à m’en remettre musculairement. Mais les résultats sont là clairement et je gagne en force. Je ne pousserai sans doute cela pas trop loin, l’objectif étant surtout pour moi de m’étoffer un peu musculairement, de me dessiner mais de garder une musculature cohérente avec l’exercice de la course à pieds.

Entraînement musculation

Entraînement personnalisé Frédéric

Au passage je fais le suivi de cette activité avec Fitocracy qui est une application que j’aime vraiment pour tout ce qui est musculation et exercices musculaires en général. L’appli est jolie. La communauté y est sympa. Et l’on peut y trouver pas mal de conseils. Vous m’y trouverez sous le pseudo cdfr31.

Fitocracy

FitocracyFitocracy

En dehors de cela, le samedi c’est Tir à l’arc. Rien de bien sportif bien que cela demande une musculature du haut du corps assez solide. C’es tune activité qui me permet surtout de travailler ma focalisation et ma concentration.

Dans le côté bonnes résolutions qui ont foiré : la méditation. L’application HeadSpace me paraissait bien mais depuis qu’un connard m’a bousillé le genou j’ai eu du mal à prendre de la distance avec ça et à me concentrer sur moi. Mais je compte bien réessayer.

Côté suivi et numérique j’utilise toujours 12 millions d’applis mais ma préférence va

à ma montre Polar V800 pour les sessions d’entraînement et l’intensité cardiaque,

  • le Nike Fuel Band SE pour l’aspect fun / badges / points d’activités globaux,
  • la balance Aria de Fitbit pour le suivi du poids,
  • MapMyFitness comme hub de capitalisation global,
  • Fitoracy donc pour la muscu.

Le HealthKit d’Apple est une putain de déception tellement je trouve ça pourri et tellement il y a peu d’applis qui l’exploitent à ce jour…

J’ai par contre renoncé à suivre ce que je mange même si je devrais… Car on dérape vite. Mais c’est vraiment trop trop trop contraignant sauf à manger des boîtes ou des aliments simples non cuisinés.

Workout et bière : oui mais dans le bon ordre

Run or drink ? Don't chosse ! :)Si je me suis (re)mis au sport tardivement j’ai par contre une passion pour la bière depuis plusieurs décennies (au moins 2).

Quelque chose de relativement incompatible si l’on en croit les nutritionnistes. Enfin tout du moins certains nutritionnistes…

Ainsi le professeur Manuel Garzon de l’Université de médecine de Granada a (aurait ?) réalisé en 2007 une étude in vivo pendant plusieurs mois sur 25 étudiants.

Ces derniers ont eu à courir sur un tapis de course par une température ambiante de 40° C jusqu’à ce qu’ils soient au bord de l’épuisement.

Leur niveau hydratation a alors été mesuré avant que l’on donne à boire à la moitié des sujets deux demis de bière blonde Lager espagnol et à l’autre moitié la même quantité d’eau. Chacun a pu alors par la suite boire autant d’eau qu’il le désirait.

Les mesures d’hydratation a posteriori ont montré que les personnes ayant bu de la bière s’étaient mieux réhydratés.

Sur la base de cette étude, les chercheurs ont donc recommandé l’absorption de 500 ml de bière pour les hommes et 250 ml pour les femmes après leur séance d’entraînement.

Si l’on rajoute à cette étude, des études précédentes ayant montré que la consommation d’une ou deux unités de bière par jour peut réduire les risques de maladie cardio-vasculaires, de démence, de diabète et de maladie de Parkinson

Cette étude et cette conclusion est approuvée par RunInFrance et par moi (même si elle est pas vraie) ! 🙂 #jaimelascience

Aller plus loin :

Au final un bien bel exemple que je pourrai reprendre en formation sur la validation et qualification de l’information 🙂

L’application Charity Miles transforme vos kilomètres en bonne action

L’application Charity Miles est une application iOS et Androïd qui propose de reverser de l’argent à des oeuvres caritatives lorsque vous parcourez des kilomètres.

L’application est simple, voire simpliste. Vous choisissez l’oeuvre caritative à laquelle vous souhaitez que les dons soient faits, vous sélectionnez votre sport entre running, indoor running, walking, indoor walking, et vélo, vous faites « Démarrer » et le compteur de kilomètres se met en marche.

Point sympa pour l’application, vous pouvez créer ou rejoindre une équipe et cumuler vos points.

Bref, c’est simple, ca coûte rien du tout à celui qui utilise cette appli, il y a un petit côté team et humanitaire que j’aime bien.

Si vous courez déjà avec votre téléphone il vous suffit de lancer cette application en tâche de fond en plus. Il ne vous en coûtera qu’un peu de batterie…(denrée rare et souvent trop vite épuisée je vous le concède.)

Reste toujours la question du business model de cette application… Pour l’instant l’application a levé 1 million de dollars qui constitue la cagnotte qui sera redispatchée et après ?

En tout cas si vous voulez vous battre pour une cause humanitaire, c’est le moment ou jamais de foncer et de vous motiver. Un motif de plus pour braver le froid, enfilez vos tee-shirts à manches longues et vos gants.

Enfin, pour tous ceux qui le souhaitent, j’ai créé la Team #RunInFrance (écrite exactement pareil avec les majuscules). N’hésitez pas à la rejoindre… Ça se passe dans les paramètres en haut à gauche, puis MyTeams, et tapez #RunInFrance pour rejoindre l’équipe.

Comme vous le savez sans doute je suis pour ma part un peu privé de course à pieds et de marche… Mais je serai de tout coeur avec vous !

Pour ma part j’ai choisi le programme Shot@Life qui est un programme de collecte de fonds, soutenu par les nations Unies et la GAVI alliance, visant à favoriser l’accession aux vaccins pour les populations défavorisées.

Quelques screenshots de l’application :

Choisissez vore oeuvre caritative avec Charity Miles

Avec Charity Miles j'ai choisi de courir et de m'activer pour Shot@Life

Rejoignez l’équipe #RunInFrance sur Charity Miles et vous aussi faites le bien autour de vous en vous faisant du bien.

 

Spartan Race, retour sur les préparatifs par une vraie spartiate

Aujourd’hui je vous présente une membre féminine qui a rejoint la team RunInFrance il n’y a pas longtemps. Virginie, grande, blonde, veilleuse, haut-savoyarde d’adoption…et sportive. Son truc à elle ce n’est pas la tartiflette mais plutôt le Grit, le vélo RPM, la natation, la course à pieds… Bref, si elle aime cuisiner et si elle aime la bonne cuisine, c‘est surtout une droguée de l’endorphine. Son dernier challenge en date l’a justement amené à s’intéresser au running. Virginie se voyait spartiate. La Spartan Race était faite pour elle. Ses motivations, son entraînement, sa course. Aujourd’hui elle nous livre tout cela, nous fait partager son expérience, et nous expliquera pourquoi la course à pieds fait désormais partie d’une des nombreuses cordes à son arc. A toi Spartiate !


Virginie Fleury, une vraie spartiateLe weekend du 11 et du 12 octobre avait lieu la 2ème édition de la Spartan Race, sur le circuit du Castellet. C’est à cette occasion que j’ai participé à la Spartan Race Super, ma 1ère course d’obstacles. De quoi s’agit-il ? Comment s’y préparer ? Comment ça se déroule ? Quel équipement prévoir ? Et au final : était-ce sympa ? Premiers éléments de réponse dans la 1ère partie de cet article !

Une course d’obstacles : kesako ?

Il existe plusieurs concepts, dont des éditions sont organisées partout dans le monde (The Mud Day, Spartan Race entre autres), tandis que d’autres sont plutôt implantés dans un ou quelques pays en particulier (l’Auvergnate, la Déjantée et la Frappadingue en France, la Strongman Run en Suisse et au Luxembourg pour n’en citer que quelques unes). Si vous souhaitez creuser cet aspect, je vous recommande cet article. Le principe : un parcours de quelques kilomètres, ponctués d’obstacles, parmi lesquels grimper à la corde,  franchir des palissades, traverser des points d’eau, dans une eau plus ou moins boueuse, ramper dans la boue sous des fils barbelés…. Ça vous rappelle quelque chose ? Et oui, le parcours du combattant des militaires ! Mais l’ambiance est très différente ! ^^ Ambiance festive avec déguisements pour certains concepts, plutôt sportive pour d’autres. Dans tous les cas, challenge sportif, seul ou en équipe, dans la bonne humeur ! Les courses d’obstacles sont arrivées en France il y a 5 ans. La 1ère édition française de la Spartan Race a eu lieu en 2013 sur le circuit du Castellet. En 2014, une édition a eu lieu à Paris début septembre et une autre à nouveau sur le circuit du Castellet en octobre.

Dans la plupart des concepts, les obstacles peuvent être contournés. Ce n’est toutefois pas le cas de la Spartan Race. Certains obstacles doivent être obligatoirement franchis, tandis que, pour d’autres, si vous ne les franchissez pas, vous écopez d’une pénalité : 30 burpees. (voir une vidéo). Rien de tel pour vous couper les jambes et le souffle ! Cette particularité de la Spartan Race en fait l’une des plus exigeantes physiquement. Une autre particularité de la Spartan Race est qu’il existe plusieurs formats :

  • La Sprint : 5 km et plus, 15 obstacles
  • La Super : 13 km et plus, 21 obstacles
  • La Beast : 20 km et plus, 26 obstacles
  • L’Ultra Beast : 42 km et plus

Si vous terminez une Sprint, une Super, une Beast, en 1 année civile, peu importe l’ordre, vous aurez effectué ce que la Spartan Race appelle une Spartan Trifecta (et hop, un challenge supplémentaire !) Comme les courses à pied plus classiques, une Spartan Race dispose d’un classement élite. Il existe même un championnat du monde Spartan Race. Pour ce que j’ai pu observer et entendre, les participants à cette course sont assez sportifs : des coureurs, des trailers, des militaires, des pompiers, des runners, des pratiquants de cross training ou de fitness. Mais pas que ! Sachez que la Spartan Super du Castellet a été courue en 1h25 par le plus rapide, et 5h par les moins rapides. Des personnes avec toutes les conditions y participent donc. Néanmoins, perso, je vous recommande de vous y préparer pour que votre participation soit un moment sympa !

Pourquoi participer à une Spartan Race ?

Vaste question ! Chaque participant a sa réponse en fait. Pour certains, ce sera le team building. J’ai ainsi discuté avec 2 personnes, qui étaient en fait collègues, et étaient plusieurs de leur boite à participer à la course. Perso, il y a un an et demi, je suis tombée sur un article évoquant les concepts des courses d’obstacles. J’ai accroché direct et dés lors je n’avais qu’une envie : participer à l’une d’entre elles ! Pourtant, personne dans mon entourage, moi la première, n’aurait un jour pensé que je participerais à ce genre de course. Pourquoi ?

  1. j’avais une tendance à être douillette et un peu chochotte (ha beurk de la boue… ha mais non je veux pas être mouillée !… bref… Mais ça… c’était avant lol)
  2. j’appréciais le confort des salles de fitness, routinier et clean, dans lequel je trouvais jusqu’aors un challenge sportif suffisant, complété par quelques unes des activités outdoor qu’offre la Haute-Savoie, ski, rando et autre.
  3. je n’avais pas couru depuis près de 10 ans !

Mais là, j’avais envie d’un nouveau défi sportif, de voir quelles étaient réellement mes limites et non celles que je pensais être. J’avais aussi envie de faire quelque chose que je n’avais jamais fait. En plus du challenge sportif, je souhaitais participer à cette course en équipe et, si possible, faire connaissance avec des personnes du coin. Quelle préparation pour la Spartan Race ? « Courir une vingtaine de kilomètres entrecoupés d’épreuves de type militaire, ce n’est pas anodin pour le corps », comme le dit une thérapeute du sport dans cet article de La Presse. Elle ajoute : « Grimper à un mur est une chose, savoir retomber au sol sans se blesser est plus délicat. Dans ce type d’épreuve, le corps s’adapte au stress qu’on lui fait subir, mais certaines blessures peuvent surgir plus tard. D’où l’importance de savoir dans quoi on s’embarque avant de s’inscrire à de telles courses, de se préparer adéquatement en amont de l’événement et, surtout, de bien s’échauffer avant l’épreuve.» Tout est résumé dans ces propos ! En d’autres termes : une Spartan Race, ça se prépare ! Les organisateurs de la Spartan Race vous guident avec :

Le site Made in mud vous propose également un plan d’entrainement sur 14 semaines. Des sorties dans les parcs accrobranches peuvent constituer des préparations complémentaires, pour vous habituer à la hauteur et à grimper à des filets par exemple. Participer à des boot camps est un gros plus. Vous y apprendrez comment aborder les obstacles de la manière la plus efficace, sans y laisser trop d’énergie. Quelques retours sur mon entrainement perso :

  • un entrainement course à pied  / vélo RPM combiné au cross training très efficace J’ai adapté mon entrainement fitness afin qu’il s’organise en fonction de l’activité de course à pied, et non pas l’inverse. 3 mois avant la Spartan Race, j’ai arrêté les cours de renforcement musculaire tels que le Body Pump. J’ai fait à la place du cross training et fait des séries de burpees. Une série de 10 à 20 chaque semaine au début, puis 2-3 fois par semaine ensuite, pour arriver progressivement à des séries de 30. J’ai aussi ajouté des séries de burpees à la fin de mes sorties de course à pied.
  • si vous vous mettez à la course à pied, allez y progressivement… réellement. Je me suis mise à la course à pied 7 mois avant la Spartan Race.Faisant régulièrement du sport, je me suis dit que je pouvais de suite courir pendant 45 min – 1heure. Grave erreur ! Après 2-3 sorties, j’ai eu des douleurs aux genoux. J’ai la chance d’avoir une amie traileuse, qui m’a vite recadrée et donner les bons conseils : démarrer par des sorties de 20 min maxi, alterner marche et course à pied si nécessaire lors de ces sorties et monter progressivement à 30 min en 1 mois et demi. J’ai suivi ses conseils et les douleurs ont disparu. Et là, la course à pied est devenue un plaisir ^
    A tel point que j’ai eu envie de me donner un autre défi : courir mon 1er 10 km, le 21 septembre, sur le parcours très roulant d’Annecy. J’avais donc 2 objectifs et donc 2 fois plus de motivations de m’améliorer en course à pied. Si en avril et mai je courrais 2 fois par mois, en juin et juillet, je suis passée à 4-5 sorties par mois, puis à 10 en août, 7 en septembre. J’ai couru le 10 km d’Annecy en 49 min (héhé !).
    Pour progresser en course à pied, je me suis fortement inspiré du plan d’entrainement à un 10 km, objectif 45 min – 50 min, en 8 semaines, fourni par le site Conseils course à pied. Cela m’a beaucoup aidé
  • équipez-vous de baskets adaptées à une Spartan et éprouvez les avant le Jour J.J’ai pris le parti d’investir dans une paire de baskets de trail, les Xodus 4 de Saucony. Mon choix s’est porté sur ce modèle car :
    o    la semelle extérieure est équipée de crampons =>très utile compte tenu du terrain varié d’une Spartan !
    o    le modèle dispose d’un renfort sur le côté extérieur => pour grimper à la corde
    o    le mesh est respriant => pour évacuer l’eau

    Par ailleurs, je trouve l’amorti et le confort excellents. Je reviendrai plus en détail sur l’équipement dans la 2nde partie de mon article.

  • les boot camps c’est top ! J’ai eu la chance de pouvoir participer à 2 boot camps le mois précédent la Spartan Race. Les avantages sont nombreux et les gains inestimables : conseils pour aborder et franchir les obstacles, créer une cohésion d’équipe, s’habituer à courir sur un terrain inconnu dont vous découvrez les obstacles au fur et à mesure (comme lors d’une Spartan Race), prendre confiance en soi, tester son équipement.

D’une manière générale, sans surprise, je trouve que les entrainements en groupe sont de bons moyens de se motiver. Le collectif est réellement une force. Lorsque j’avais un p’tit coup de moins bien, j’avais toujours un équipier pour me motiver, me soutenir ou m’aider. Quelques mots d’encouragements ou une tape dans le dos m’ont permis de repousser mes limites, de faire sauter le verrou du mental.

Note : je ne suis pas coach sportive. Je partage ici mon expérience, l’entrainement que j’ai suivi, ce qui a fonctionné ou non pour moi. Pour tout entrainement personnalisé, je vous encourage vivement de vous rapprocher d’un coach sportif diplômé d’Etat.

Comment s’est déroulée la Spartan Race Super ? Quel équipement prévoir ? Et au final : était-ce sympa ? A suivre dans la 2nde partie de cet article…